La France remporte la 10e Coupe Davis de son histoire, grâce à la victoire décisive de Lucas Pouille

Article rédigé par Kocila Makdeche, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
La France remporte sa 10e Coupe Davis
La France remporte sa 10e Coupe Davis La France remporte sa 10e Coupe Davis

La France soulève son dixième Saladier d'argent, dimanche 26 novembre à Lille, après 16 ans d'attente. 

Ce qu'il faut savoir

La France l'a fait ! Seize ans après le dernier titre à Melbourne (Australie), les Bleus de Yannick Noah, peu chamboulés par la défaite de Jo-Wilfried Tsonga en début d'après-midi face à David Goffin, ont remporté le tant convoité Saladier d'argent grâce àLucas Pouille, facile vainqueur de Steve Darcis (6-3, 6-1, 6-0).

Un Lucas Pouille dominateur. Le joueur français de 23 ans a facilement remporté le cinquième et dernier match de cette finale de Coupe Davis face au Belge Steve Darcis (6-3, 6-1, 6-0). "Bien sûr que j'ai douté, je doute depuis le début. Mais quand je suis entré sur le court, je n'avais qu'une idée, tout défoncer", a-t-il dit au micro de Nelson Monfort.

La déception éphémère de Tsonga. En début d'après-midi, le n°1 français a laissé passer une première chance pour son équipe de l'emporter et s'est logiquement incliné face à un David Goffin impérial (7-6, 6-3, 6-2). Sa déception a été de courte durée. "Ça fait dix ans que je cours après ce titre. C'est super que ça vienne comme ça à 33 ans !", a-t-il réagi après le succès de son coéquipier.

La saga Yannick Noah continue. Le coach français fait désormais partie du quatuor des capitaines les plus titrés en Coupe Davis après avoir guidé pour la troisième fois son pays vers le titre. Il rejoint l'ancien capitaine de la Suède Hans Olsson, triple lauréat du Saladier d'argent dans les années 1980, et n'est plus qu'à une longueur de l'Australien Neale Fraser et du Croate Nikola Pilic.

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Une ambiance de feu. Bonds incessants depuis le banc, poing serré et bras levés, le capitaine des Bleus a transmis samedi après-midi une partie de son énergie au public français, dont il avait critiqué le manque de ferveur vendredi. "L'ambiance était fantastique. Cela se rapproche de l'atmosphère unique que nous avions vécu à Lyon", a-t-il estimé, en souvenir du Saladier d'argent conquis en 1991 contre les Etats-Unis de Pete Sampras et Andre Agassi.