Coupe Davis : les supporters veulent y croire
"On vient, on gagne, et on s'en va ! " Si la finale de Coupe Davis n'est pas encore terminée, ces supporters suisses sont néanmoins plus qu'optimistes... Honnêtement, on le serait à moins après avoir vu jouer la paire de double composée par Roger Federer et Stanislas Wawrinka samedi après-midi. Une démonstration de force et de classe, bien appuyée par les milliers de fans en rouge et blanc dans les travées du stade Pierre-Mauroy. Décidément, et c'est une donnée qui se vérifie depuis le début de cette finale vendredi, le supporter suisse est très bruyant, et parvient très bien à se faire une place en terrain (pas tout à fait) hostile.
Côté français, les données sont évidemment différentes. Au sortir du stade, il fallait avant tout retrouver ses esprits après une telle domination de la part de l'équipe suisse. Beaucoup de fans en bleu et blanc, sonnés, ont tout juste trouvé la force de rentrer chez eux. D'autres ont décidé de tenter de donner une teinte plus joyeuse à cette nuit de novembre en poursuivant la soirée ailleurs.
Mais la plupart, même fortement déçus, parvenaient quand même à analyser objectivement ce qui venait de se passer, trouvant même le moyen d'espérer, encore, dans cette finale de Coupe Davis. C'est le cas de Jean-Michel et de ses amis, Gaulois connaisseurs. Il ne se laissent pas abattre par les événements, alors même que tout, blessure possible de Tsonga y compris, semble être contre leurs favoris.
L'ambiance reste bon enfant
"C'est foutu ", "aucune chance ", "pas la peine de rêver "... Il faut avouer, quand même, que ces phrases définitives ont résonné dans les entrailles du stade Pierre-Mauroy dans la soirée. Face à des Suisses emmenés par deux immenses joueurs, le sommet de la montagne s'est élevé pour les hommes du capitaine Arnaud Clément. Et même si tous ont salué, cette fois, la ferveur et le soutien du public, il en faudra encore plus dimanche pour espérer.
L'inquiétude est bien présente, comme chez tous les amoureux des Bleus, occasionnels ou vrais amateurs, mais ils étaient peu, samedi soir, à l'avouer. Tous les supporters croisés trouvaient des raisons objectives d'espérer en un retour héroïque et inespéré des tricolores. Sinon, de toute façon, beaucoup se consoleront avec la joie de voir Roger Federer soulever le Saladier d'argent, le seul trophée qui manque à son incroyable collection.
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