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Coupe Davis : le mystère Jo-Wilfried Tsonga

En plus de la défaite en double samedi, l'équipe de France doit gérer l'état de son leader, visiblement pas totalement dans son assiette. Un mal mental mais potentiellement aussi physique. Il a laissé sa place à Richard Gasquet pour le premier simple de ce dimanche, et a confirmé sur France 3 qu'"il y avait quelque chose".
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Jo-Wilfried Tsonga à l'entraînement samedi matin au stade Pierre-Mauroy © Yann Bertrand/Radio France)

Un problème Jo-Wilfried Tsonga est-il né samedi à Lille ? Aucune certitude, mais le numéro un français ne semble pas vraiment entré dans sa finale, et c'est peu de le dire. Battu vendredi au terme d'un vrai bras de fer avec Stanislas Wawrinka, il s'était dit prêt dans la foulée à disputer le double ce samedi, pour "se racheter ". Dans la matinée, l'entraînement fut intense, comme l'est celui d'un joueur qui s'apprête à jouer dans l'après-midi. Annoncé partant au côté de Richard Gasquet, il ne tiendra finalement pas sa place, la laissant à Julien Benneteau. Alors, certes, le capitaine Arnaud Clément comme les joueurs eux-mêmes affirmeront plus tard que l'annonce n'en était pas une, que la paire choisie avait toujours été Benneteau/Gasquet. Mais les larmes de Tsonga lors d'une Marseillaise intense diront le contraire. Le problème serait mental ?

Comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'une autre nouvelle tombait dans la soirée à Lille. Au micro d'i> Télé, le président de la Fédération française de tennis Jean Gachassin le disait haut et fort : "Jo a une douleur au coude ". Une blessure contractée il y a deux mois et qui se serait réveillée très inopportunément. Aucune confirmation dans le clan tricolore, une communication fermée, de crise. La confirmation est venue dimanche, à 12h : Richard Gasquet remplace le numéro un français pour le premier simple de la journée, face à Roger Federer. Et, un peu plus tard, Tsonga s'exprimait au micro de France 3 : "Oui, il y a quelque chose, sinon j'aurais été sur le terrain hier et aujourd'hui ".

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