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Coronavirus - Caroline Garcia : "Unis, solidaires autour de nos héros"

Comme tous les sportifs du monde entier, ou presque, Caroline Garcia doit patienter. Initialement partie à Majorque pour s'entraîner dans l’académie de Rafael Nadal, la numéro deux française était l'invitée de Fabien Lévêque mardi soir à l'occasion de Tout le Sport pour s'exprimer sur le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19. Et la Lyonnaise, bien qu'en manque de tennis, prend la situation avec philosophie, rappelant ainsi "qu"il y a des choses plus importantes que notre égo".
Article rédigé par Fabien Lévêque
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (THOMAS SAMSON / AFP)

Caroline, où êtes-vous en ce moment ?
Caorline Garcia :
"Je suis en Espagne à Manacor sur l’île de Majorque, au village de l’académie de Rafael Nadal. Je suis installé là avec mes parents."

Comment se passe votre confinement ?
C.G. :
"J’ai eu de la chance, puisque je suis dans un appartement avec beaucoup de places, il y a un garage pour faire des exercices. Je ne sors vraiment que pour faire les courses et prendre l’air."

Les footings sont-ils autorisés en Espagne ?
C.G. :
"Non, c’est compliqué ! Pas de footing pour moi et je suis devenue une spécialiste du vélo alors que je détestais ça ! (Rires). C’est vrai que j’en faisais très peu habituellement parce que ça fatigue beaucoup les jambes par rapport au tennis. Je pense avoir fait plus de vélo en trois semaines qu’en deux ans. (Rires)"

Prête pour le Tour de France alors ?
C.G. : "En 2021 j’y serai !"

Comment vivez-vous cette période sans tennis et sans perspectives ?
C.G. :
 "On se retrouve avec quatre mois d’entraînements, on ne peut pas toucher la raquette. Au niveau du tennis ça va être compliqué de progresser ! (Rires). On accepte la situation telle qu’elle est. J’ai la chance d’être en bonne santé, ma famille aussi, mes proches vont bien. Le sport que je je pratique me donne une situation financière stable, on a de la marge malgré cette période particulière."

"On est championne du monde plus longtemps"

Quel est le plus difficile en ce moment ?
C.G. :
 "Personne ne sait vraiment comment ça va se passer. La date de la reprise est fixée au 13 juillet mais elle peut passer au 13 septembre très rapidement. Le plus dur, c’est de ne pas savoir. Je vis avec, chaque matin je me lève en disant que je vais faire pareil que la veille. Le soir, je n’ai pas envie de dormir, j’ai l’impression de n’avoir rien fait ! (Rires)."

Normalement, la fin du mois était dédié à votre défense de la Fed Cup en Hongrie !
C.G. : "Tout à fait ! Mais au moins on est championne du monde plus longtemps ! Voyons les choses positivement ! Par contre, on perd le rythme, le calendrier ne ressemble plus à rien ! On a plus de compétitions. J’espère que certains tournois annulés pourront être replacés en fin de saison."

Avez-vous peur d’une saison blanche ?
C.G. : "J’ai du mal à imaginer une saison blanche. Je me dis que le 13 juillet sera compromis mais une saison blanche serait vraiment dommage. On est en pleine pré-saison pendant quatre mois, donc on voudra vraiment en découdre en novembre, décembre."

"Il y a des choses plus importante que notre égo, il faut être humble et respecter les règles."

Quelles sont vos occupations ?
C.G. : "Ces derniers jours, j’ai regardé la série 'Casa de Papel' ! Sinon je fais pas mal de cuisine, j’aime bien en faire à la base. Surtout que je peux en faire avec ma maman, c’est plus sympa. J’ai aussi fait quelques puzzles ! (Rires). Le prochain sera un paysage de Paris avec la Tour Eiffel !"

Avez-vous un message à faire passer ?
C.G. : "'Unis, solidaires autour de nos héros. Ensemble nous vaincrons ! #Jerestechezmoi'. Il y a des choses plus importantes que notre égo, il faut être humble et respecter les règles. Peu importe qui nous sommes et d’où nous venons. Il y a des personnes qui sont en première ligne et qui font des efforts incroyables. On ne peut même pas imaginer tant qu’on n’a pas été à leur place."

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