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Ski de bosses : après son titre en simple, Perrine Laffont sacrée championne du monde en parallèle

Pour la première fois de sa carrière, la championne olympique 2018 a réalisé un doublé en simple et en parallèle aux championnats du monde, dimanche.
Article rédigé par Apolline Merle, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Perrine Laffont dans les airs, le 14 janvier 2022 à Deer Valley (Etats-Unis). (EZRA SHAW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Un doublé historique pour Perrine Laffont. Après avoir remporté un quatrième titre mondial à Bakuriani (Géorgie) sur l'épreuve de ski de bosses en simple samedi, l'Ariégeoise de 24 ans s'est imposée sur l'épreuve de bosses parallèle, dimanche 26 février. 

Si elle avait décroché l'or en bosses parallèle en 2017 (elle avait pris l'argent en simple) et en 2019, puis l'or en 2021 en bosses simple, Perrine Laffont n'avait encore jamais réussi ce doublé. Avec une cinquième médaille d'or mondiale, la Tricolore est devenue l'athlète féminine la plus titrée des Mondiaux. 

Une domination sans partage

La championne olympique 2018 a maîtrisé de bout en bout l'épreuve de bosses parallèle, qui fera son apparition au programme olympique dans trois ans, montrant une nouvelle fois qu'elle est bien la patronne de cette discipline de ski acrobatique. Opposée à la Finlandaise Riikka Voutilainen en huitièmes de finale, la Tricolore a réalisé un premier run très propre, prenant même cinq secondes d'avance sur son adversaire. Malgré un quart un peu moins dominateur avec quelques petites erreurs techniques sur le milieu du parcours, Perrine Laffont a passé ce nouvel obstacle, avant de se qualifier en finale. Face à l'Américaine Jaelin Kauf, très rapide sur ses skis, Perrine Laffont a su utiliser toute son expérience pour s'imposer. Avec une nouvelle médaille d'or, Perrine Laffont fait mieux que la légende française de la discipline, Edgar Grospiron, titré à trois reprises en 1989, 1991 et 1995. 

Autre engagée, Camille Cabrol a été éliminée en huitièmes de finale après une chute, sans gravité. De son côté, Benjamin Cavet, autre représentant du clan tricolore, s'est incliné en quart face au Canadien Mikaël Kingsbury, champion olympique en 2018 et légende de la discipline.

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