Jacques Brunel : "Je ne pouvais pas refuser d'entraîner le XV de France"
Pourquoi avoir accepté ce challenge ?
“La fédération française de rugby (FFR) a fait un choix difficile de se séparer du sélectionneur. Le président m’a demandé de venir suppléer à cette situation. J’étais très bien à Bordeaux, mais face à l’appel que m’a fait le président, je ne pouvais pas refuser d’entraîner l’équipe de France. Je pense qu’il y a un potentiel. Je crois fermement que l’on peut briguer les premières places, notamment sur le Tournoi (des 6 nations). Je viens avec une grande détermination et une grande confiance.”
Sa relation avec Bernard Laporte
“Il y aura une relation privilégiée car on se connait tellement bien. S’il me donne son avis, je l’écouterai, car je connais sa compétence.”
"Entraîneur ? Cela peut s'arrêter très vite."
La transition avec Guy Novès
“Nous sommes les deux entraîneurs les plus anciens encore en activité. Nous avons eu des chemins en parallèle depuis presque 30 ans. Le métier d’entraîneur a ses particularités, notamment le fait que ça peut s’arrêter très vite. Malheureusement, ça s’est produit avec l'équipe de France.”
Le staff
“Je vais solliciter des entraîneurs de clubs. Je sais que la plupart sont enthousiastes à l’idée de venir, car nous avons la même vision du jeu. Je suis persuadé qu’on va mener à bien ce projet jusqu’à la Coupe du Monde. Je veux d’abord les solliciter, voir s’ils peuvent être disponibles, et en dire plus dans le courant de la semaine prochaine. Il y aura un staff pour le tournoi. Il ne sera pas forcément aussi ample que je le souhaitais, mais il sera suffisant pour briguer le classement de ce tournoi."
"Le jeu le plus complet possible"
Ses ambitions de jeu
“J’ai l’ambition d’une équipe de France qui gagne. Pratiquer le jeu le plus complet possible. Mais je doute qu’on puisse le faire en aussi peu de temps. Du fait de la présence très réduite que l’on a avec les joueurs, il faut synthétiser, être précis, optimiser le temps qu’on a. Avec l’ambition principale : gagner.”
Son apport à l’équipe de France
"Travailler différemment, notamment avec les entraîneurs. D’une part en les intégrant au projet, en les faisant travailler avec l’équipe de France. D’autre part, avoir des contacts réguliers et un suivi avec les entraîneurs pour créer une synergie. Que les clubs participent au projet de l’équipe de France à travers le développement de leurs joueurs.”
"A la bagarre pour gagner le tournoi"
Ses objectifs
"Mon premier objectif, c’est de redonner confiance à l’équipe. Elle a perdu son ambition. Il faut recréer un cadre dans lequel les joueurs se sentent bien. On va chercher à briguer la première place sur le tournoi (des 6 Nations). Il faut qu’on soit à la bagarre pour gagner ce tournoi.”
Le choix des joueurs
“Ce ne serait pas correct de parler de l’équipe dès maintenant. Je ne connais pas les blessures et la situation. Néanmoins, nous avons une liste à donner le 17 janvier pour le Tournoi, donc nous allons nous y pencher sérieusement.”
Les rassemblements
"Il devrait avoir lieu au moins quinze jours avant le premier match (le 2 février face à l’Irlande). On va modifier un peu les rassemblements, les endroits. Ce sera peut-être dans d’autres endroits que Marcoussis. Il n’y aura peut-être pas 8 semaines en continu, il pourrait y avoir des coupures.”
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