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Rugby : la France veut redresser la barre face à l'Irlande

Après trois défaites dans le Tournoi des Six nations face à l'Italie, le Pays de Galles et l'Angleterre, la France se déplace à Dublin ce samedi pour affronter les Irlandais (à 18 heures). Les Bleus, qui n'ont plus rien à espérer de ce tournoi, vont tenter de redresser la barre. Ils vont surtout essayer d'éviter la "cuillère en bois" qui "récompense" l'équipe ayant perdu tous ses matchs.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jacky Naegelen Reuters)

La dernière fois que la France avait connu l'humiliation de
la cuillère de bois, c'était en 1957 alors que le Tournoi était celui des cinq
nations. Les Bleus, qui ont perdu leur trois premiers matchs, sont sous la menace de
cette catastrophe rugbystique alors qu'ils se déplacent en Irlande samedi.

Pourtant, l'heure n'est pas à l'évocation de cette infamie
dans le groupe. Au contraire. Toute la semaine les entraînements ont été
rythmés par des mots d'ordre "honneur du maillot" , "forcer le
destin"
, "corriger les erreurs" . Le sélectionneur Philippe
Saint-André a tout au plus expliqué qu'il "prendrait ses
responsabilités"
en cas d'une défaite qu'il "ne peut pas
imaginer"
.

"Il faut arrêter de ruminer", explique Mathieu
Bastareaud. "Trois défaites, ça fait mal. On n'a plus rien à gagner
maintenant. Il fauttenter des chosers, se lâcher et enlever le frein à main"
, raconte le joueur. 

"Une logique de construction"

L'équipe composée par Philippe Saint-André pour le
déplacement en Irlande n'est pas révolutionnaire et le sélectionneur a choisi
de faire simple gardant l'architecture de son équipe. Il a ainsi expliqué être
dans "une logique de construction" du groupe pour la Coupe du monde
2015.

Les Irlandais ne sont pas au mieux dans ce Tournoi. Ils ont
remporté une victoire et enregistré deux défaites. Le sélectionneur Declan
Kidney est de plus en plus décrié. Il sera, de plus, privé de son ouvreur
numéro un et de plusieurs autres joueurs majeurs. Reste une chose qui ne change
pas en Irlande...La ferveur du public de l'Aviva Stadium toujours derrière son
équipe. 

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