Six nations : le pays de Galles et l'Angleterre pour se relancer, l'Ecosse pour confirmer... Les enjeux des autres matchs

Dans un monde idéal et fantasmé, le XV de France pourrait être la seule nation invaincue dans le Tournoi des six nations au soir de la 2e journée, dimanche 13 février. Mais trois matchs, et non des moindres, nous séparent de ce scénario rêvé. Alors calmons nous, et regardons de plus près les autres affiches du week-end.

Galles- Écosse en entrée

Samedi à 15h15, avant le big game du week-end entre Français et Irlandais au Stade de France, Gallois et Écossais ont rendez-vous au Principality Stadium de Cardiff et son toit fermé. Face à l'Irlande, en ouverture du Tournoi, les Gallois auraient également sans doûte apprécié que leur défense soit tout autant hermétique. Mais les troupes clairsemées de Wayne Pivac ont subi une démonstration de force irlandaise (29-7). Amputés de six de leurs titulaires habituels, les Gallois n'ont pas tenu la distance, surpassés dans tous les secteurs de jeu. Ils se verraient bien rebondir avec une victoire à la maison.

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— Scottish Rugby (@Scotlandteam) February 7, 2022

Mais ce sont des Écossais éléctrisés par leur victoire sur l'Angleterre (20-17) qui font le déplacement à Cardiff. Le XV du Chardon n'a pas révolutionné le rugby ou rendu une copie parfaite face aux Anglais. Il a simplement parfaitement joué son rôle de poil à gratter, appuyant au bon endroit et au bon moment et livrant un combat de tous les instants. Passée cette belle entrée en matière, les Scottish tenteront de faire un coup à l'extérieur. Une destination qui leur avait bien réussi en clôture du Tournoi 2020, puisqu'ils s'étaient imposés à Cardiff (10-14). Le premier succès écossais en terre galloise depuis 18 ans.

L'Italie comme souffre douleur 

Quoi de mieux que l'Italie pour se relancer ? Les Anglais ont sûrement dû y penser en consultant le calendrier du Tournoi au lendemain de leur défaite en Écosse. Harcelés à Murrayfield, les joueurs de Sa Majesté le seront sans doute aussi à Rome. Mais sans la rancoeur historique et difficilement au-delà de l'heure de jeu, par une nation qui a enchaîné 33 défaites consécutives dans le Tournoi, série en cours. 

Face aux Bleus, les Italiens se sont montrés accrocheurs, comme toujours. Mais limités, comme souvent. Difficile de les imaginer montrer autre chose, même à domicile, face aux joueurs d'Eddie Jones, déjà battus, et qui feraient définitivement une croix vers la victoire finale en cas de défaite. Comme face à l'Ecosse, les Anglais devront se passer des services de leur capitaine Courtney Lawes. Victime d'une commotion en club mi-janvier, le polyvalent deuxième ou troisième ligne pourrait revenir pour la troisième journée du Tournoi.