Fabien Galthié prolongé jusqu'en 2027 : "Quand on a les meilleurs, il faut les garder", justifie Bernard Laporte
La France est désormais deuxième au classement mondial et le président de la Fédération française de rugby a décidé de montrer la confiance qu'il a dans le sélectionneur du XV de France qui vient de signer le Grand Chelem au Tournoi des six nations.
Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, vient de proposer à Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France, de le prolonger jusqu’en 2027. "Quand on a les meilleurs, il faut les garder", justifie-t-il lundi 21 mars sur franceinfo Le sélectionneur du XV de France est en effet tout auréolé d’un Grand Chelem au Tournoi des six nations après la victoire des Bleus contre l’Angleterre samedi.
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Le prochain objectif de l’équipe de France est la Coupe du monde en 2023 : "Dans la tête de joueurs quand on joue une Coupe de monde, c’est pour la gagner", assure Bernard Laporte. "Mais ce n’est pas simple", car "le niveau international est très équilibré".
franceinfo : Pourquoi prolonger Fabien Galthié si rapidement ?
Bernard laporte : Il ne demandait absolument rien. Il n’a jamais fait cas d’une prolongation ou autre, mais dans l’intérêt du rugby français, quand on a les meilleurs, il faut les conserver. C’est pour ces raisons que j'ai voulu manifester devant les joueurs toute la confiance que j’ai en Fabien et dans son staff. C’est pour ces raisons que j’ai dit que je souhaitais qu'il prolonge quatre années de plus. Je le prolonge pour montrer la confiance que j'ai en lui et son staff. Je le répète, quand on a les meilleurs, il faut les garder. C’est un petit peu égoïste, mais je voulais absolument qu’il reste au sein de la Fédération française de rugby.
L’objectif est de gagner la prochaine Coupe du monde ?
Dans la tête de joueurs quand on joue une Coupe de monde c’est pour la gagner. On n’y est jamais arrivés pour le moment. Mais ce n’est pas simple. Quand on voit le match de samedi contre les Anglais, on voit que le niveau international est très équilibré. Il y a de bonnes équipes partout. Mais bon, c'est une Coupe du monde à domicile. C'est un véritable challenge. C’est ce que j’ai dit aux joueurs.
La France sera favorite. On est passé deuxième au classement mondial derrière l’Afrique du Sud mais devant la Nouvelle-Zélande. C’est important ?
C’est symbolique. C’est vrai que l’accumulation des résultats fait qu'aujourd'hui, nous sommes la deuxième équipe au monde derrière l’Afrique du Sud. Mais bon, l'important, c'est d'être la première équipe au monde en octobre 2023, c'est-à-dire gagner le titre de champion du monde.
La crise sanitaire a fait souffrir les fédérations sportives. Ce Grand Chelem peut attirer de nouveaux licenciés ?
La Fédération française de rugby, grâce au fait que nous jouons en plein air, a moins souffert que d’autres fédérations. Pour eux les gymnases étaient fermés. On a eu la chance de pouvoir recevoir nos gamins. On a perdu effectivement à cause du Covid mais très peu de licenciés. D’abord parce que nos éducateurs dans les clubs ont fait ce qu'il fallait. Ils ont reçu des gamins, ils ont fait des entraînements avec des contraintes, bien sûr. Il ne fallait pas se toucher. Il fallait rester à cinq mètres des uns et des autres. Mais au moins, il y avait la pratique et l'initiation au rugby qui se faisait, qui se mettait en place. Cela a été dur mais on a moins souffert que d'autres fédérations.
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