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6 Nations : La conquête des Bleus est encore loin

Malmenée la semaine dernière contre l'Angleterre, la conquête française s'est montré plus à son aise face à l'Italie, que ce soit en touche ou en mêlée. Mais cela n'a duré que le temps de la 1re période pour ce qui concerne la touche. Les conditions climatiques n'ont pas aidé.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

"Vous allez voir des choses nouvelles, différentes." Fabien Galthié, le sélectionneur de l'équipe de France, l'avait annoncé durant la semaine, la conquête française n'aurait pas le même visage contre l'Italie que face à l'Angleterre. Il est vrai que la mêlée avait été malmenée, même si elle n'avait pas perdu de ballon, alors qu'en touche, les 71% de ballons gagnés sur leur propre lancer avaient offert le bonnet d'âne aux Français lors de cette 1re journée du Tournoi des 6 Nations.

Dans ces choses nouvelles, le sélectionneur voulait-il parler de cette touche jouée entre Julien Marchand avec son premier élément, Grégory Alldritt, positionné devant la ligne réglementaire des 5m ? Il est vrai qu'avec le vent et la pluie, les longs lancers n'étaient pas les plus aisés à réaliser. Pourtant, les Bleus les ont tentés aussi, et les ont réussis durant les 40 premières minutes, lorsqu'ils jouaient contre le vent.

Ensuite ? Il y a eu un net recul au retour des vestiaires, avec trois pertes de balle sur son lancer, dont une à 5m de l'en-but italien, sur une pénaltouche qui aurait pu donner de l'air aux Tricolores (49e). Et même des fautes pénalisantes sur lancer adverse, même s'il est à noter qu'en fin de match, la France a su chiper un ballon à l'Italie.

La mêlée au rendez-vous

Quint à la mêlée, elle a été clairement plus stable. Presque dominatrice même. Cela a duré tout le match, avec peu d'exercices à réaliser cependant, puisqu'il n'y a eu que 7 mêlées à disputer. "On a bien stabilisé la mêlée", se réjouissait Cyril Baille, le pilier gauche, après le match. "On avait vu que les Italiens avaient embêté le pays de Galles la semaine dernière. On a fait de bonnes mêlées aujourd'hui. Cela ne fait que trois semaines qu'on travaille ensemble. La mêlée, c'est la cohésion. On prend nos marques."

Dans la conquête, il faut aussi parler des nombreux contests, comme ceux de Julien Marchand (9e et 13e) en début de rencontre, qui ont donné de l'allant au collectif et qui ont offert quelques ballons de contres.

Pour son deuxième match en tant que sélectionneur, Fabien Galthié peut se réjouir: ses hommes progressent, mais gardent encore un potentiel d'évolution énorme.

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