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Roland-Garros : Que fait-on quand il pleut ?

Roland-Garros n’a pas démarré sous les meilleurs auspices en raison d’une météo capricieuse. Les deux premières journées ont été fortement perturbées alors en attendant des jours plus radieux chacun prend son mal en patience.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Depuis l’ouverture du tournoi l’ocre est évidemment la couleur dominante sur les 16 courts du stade Roland-Garros. Et pour cause, c'est la couleur de la terre battue et des bâches qui recouvrent chaque terrain de jeu depuis dimanche peu après 18h00. Une simple péripétie sur une quinzaine mais bien ennuyeuse quand on a réservé ses places des mois à l’avance pour voir les stars du tennis mondial. Déjà que les forfaits de Roger Federer et Gaël Monfils avaient douché les rêves de certains spectateurs, là c’est la grosse goutte d’eau qui s’abat sur tout le monde. Dans un Roland-Garros en plein travaux et barricadé par le plan vigipirate, l’ambiance n’est donc pas à la fête. En ce lundi matin de grisaille ce n’est pas la grosse affluence hormis au stand des gaufres. Le début des parties n’est pas annoncé avant 13h00, au mieux. Il est heureusement prévu une lente amélioration au cours de la journée.

A l'abri sous le Chatrier

D’ici l’arrivée des techniciens de surface, tout aussi déçus de ne pas voir la balle jaune balayer leurs courts, la chasse aux abris a remplacé la gymnastique des yeux imposés par les échanges. Si les parapluies garnissent les cabas bien plus que les casquettes, le must reste de s’agglutiner sous le court Philippe-Chatrier. A défaut d’être équipé d’un toit, ce serpent de mer dont on parle tous les ans. Le projet d’extension du stade attend toujours de recevoir les autorisations pour permettre aux parties de se jouer par tous les temps comme en Australie ou à Wimbledon. D’ici sa couverture, le géant de béton aux 15.000 places offre aux spectateurs de la première heure ses coursives fraîches et dépourvues d’humidité. En surface car l’ambiance métro aux heures de pointe fait monter la température sous les imperméables si bien qu’on est trempé quand même…

Au chaud au players lounge

Les joueurs sont logés à la même enseigne, eux aussi sous le court central ou le Suzanne-Lenglen mais dans de bien meilleures conditions que les spectateurs. Le players lounge, qui a fait peau neuve en 2013, est un havre de paix incomparable. 1850 m2 sur trois niveaux où les athlètes peuvent se restaurer avec leur famille et leurs proches, se gaver de pâtes au bar et s’échauffer dans une salle ultra-moderne. Le lieu est assez design et l’ambiance décontractée. La présence des journalistes n’est d’ailleurs tolérée que quelques minutes. Le temps d’y reconnaître quelques visages connus avant de retrouver la pluie tout aussi familière à l’extérieur.

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