Plusieurs dirigeants du sport français visés par des enquêtes pour faux témoignages devant l'Assemblée nationale
Le parquet de Paris a annoncé, mardi 16 janvier, avoir ouvert plusieurs enquêtes, le 10 janvier, à la suite de signalements visant des dirigeants de fédérations sportives, accusés de faux témoignages à l'Assemblée nationale. Ces alertes émanent de députés ayant siégé au sein de la commission d'enquête qui a mené, ces derniers mois, une série d'auditions sur les défaillances des fédérations sportives en matière de violences sexistes et sexuelles, de racisme ou de gestion financière.
Au début du mois, la justice avait fait état de signalements visant six responsables soupçonnés de déclarations sous serment erronées. Parmi eux figurent le président de la Fédération française de tennis, Gilles Moretton, soupçonné de parjure concernant des éléments financiers.
Les cinq autres dirigeants mis en cause n'auraient pas fait preuve d'honnêteté à l'Assemblée sur des faits de violences sexuelles et sexistes dont ils ont pu avoir connaissance. Il s'agit du président de la Fédération française d’équitation, Serge Lecomte, de la présidente de la Fédération française des sports de glace, Gwenaëlle Noury, de l'ex-patron de la Fédération française de judo et disciplines associées, Jean-Luc Rougé, du directeur juridique de la Fédération française de football, Jean Lapeyre, et du directeur général de l’Institut national du sport, Fabien Canu.
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