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Un imposant palmarès, des records... Les cinq choses à retenir de l’immense carrière de Federica Pellegrini

La légende italienne des bassins a disputé sa dernière course mardi, après vingt ans de carrière.

Article rédigé par franceinfo: sport - Maÿlice Lavorel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Federica Pellegrini lors d'une étape de l'International Swimming League à Naples, le 4 septembre 2021. (ELIANO IMPERATO / CONTROLUCE VIA AFP)

Deux cent derniers mètres dans l’eau pour une dernière danse. Mardi 30 novembre, Federica Pellegrini, à 33 ans, a disputé, chez elle en Italie, à Riccione, l’ultime course de sa carrière, dix-neuf ans après la première en 2002.

Légende de la natation, Federica Pellegrini laisse derrière elle de nombreux titres, quelques records, et une empreinte indélébile sur la discipline. Franceinfo: sports fait le point sur ce qu’il faut retenir de la grande carrière de la championne.

L’un des plus beaux palmarès de la natation mondiale

Un appétit de géante. Au cours de sa carrière, Federica Pellegrini a tout remporté, sur toutes les scènes. Elle est sacrée sur le 200 m nage libre, sa distance fétiche, aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, sa seule médaille d'or olympique en carrière (elle a décroché l'argent sur la même distance en 2004). Sur les championnats du monde, elle est titrée à quatre reprises sur la même distance (2009, 2011, 2017, 2019) ainsi qu'aux championnats d’Europe (2010, 2012, 2014, 2016).

Mais elle brille aussi sur d’autres courses, comme le 400 m nage libre (championne d’Europe en 2008, championne du monde en 2009 et 2011) et les relais 4x100 m et 4x200 m nage libre (médaille d’or aux championnats d’Europe 2012 et 2014 avec l’Italie). Au total, Federica Pellegrini a remporté 22 titres (dont 14 en grands bassin) et décroché plus de 60 médailles internationales et continentales sur l’ensemble de sa carrière. Avec en point d'orgue ses deux dublés sur 200 et 400 m nage libre aux Mondiaux 2009 puis 2011.

Toujours détentrice de records

Federica Pellegrini va quitter les bassins, mais son nom continuera d’y être murmuré, puisque la championne italienne est toujours, à l’heure actuelle, détentrice de plusieurs records qui n’ont pas encore été battus.

Le record du monde du 200 m nage libre, d’abord, en 1 min 52 sec 98/100. Elle l'a établi lors de la finale des championnats du monde en 2009, à domicile, à Rome. Federica Pellegrini détient aussi depuis cette compétition le record d’Europe du 400 m nage libre, en 3 min 59 sec 15/100. Elle était devenue à cette occasion la première femme à passer sous les quatre minutes sur cette distance.

Cinq finales olympiques consécutives sur la même distance, une série unique

A Tokyo, lors des Jeux olympiques 2020, Federica Pellegrini est un peu plus rentrée dans l’histoire. En décrochant sa qualification pour la finale du 200m nage libre, elle est devenue la première athlète à disputer cinq finales olympiques consécutives sur une même distance.

L’italienne n’a loupé aucun de ces rendez-vous depuis Athènes, en 2004, preuve de sa longévité et de son niveau de compétitivité. La performance n’avait été réalisée qu’une fois dans l’histoire, chez les hommes, par l’inévitable Michael Phelps, entre 2000 et 2016.

Choisie pour être porte-drapeau de l’Italie aux Jeux de Rio en 2016

La marque de reconnaissance ultime. En avril 2016, Federica Pellegrini est choisie pour être porte-drapeau de l’Italie lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Rio. Elle est seulement la cinquième femme à être désignée pour l’occasion par la délégation transalpine. Mais elle ne brille pas vraiment dans les bassins brésiliens, et repart sans médaille.

Federica Pellegrini mène la délégation italienne à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Rio, au stade Maracana, le 5 août 2016. (FRANCK FIFE / AFP)

Un temps sous la houlette de Philippe Lucas

Un succès franco-italien. Federica Pellegrini s'est entraînée quelques années sous les ordres de Philippe Lucas. L'entraîneur français, qui a aussi collaboré avec Laure Manaudou, entre autre, s'est occupé de la championne italienne en 2011, et à nouveau entre février et septembre 2014. Des périodes qui correspondent à des moments de reconstruction pour Pellegrini, notamment après l'échec des Jeux de Londres, où elle ne remporte aucune médaille.

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