Mondiaux 2017 - La délégation française la plus mince depuis 2001
Il y a deux ans, ils étaient vingt-neuf à avoir obtenu leur billet pour les Mondiaux-2015 à Kazan (Russie). Pour une moisson de six médailles, dont quatre titres, et un rang de cinquième nation mondiale. A Schiltigheim cette semaine, Camille Lacourt et Jérémy Stravius, derniers représentants de la génération dorée, ont répondu présent sur 50 m dos malgré des préparations inhabituelles : le premier a déjà entamé sa reconversion, le second s'est fracturé un poignet fin 2016.
Ceux qu'on attend pour reprendre les rênes de l'équipe de France ont eux connu des fortunes diverses. Charlotte Bonnet, qualifiée sur 100 m et 200 m nage libre, et Mehdy Metella (100 m nage libre et papillon), ont tenu leur rang. Mais Jordan Pothain, Clément Mignon et Damien Joly ont déçu et ne seront pas du voyage à Budapest. Cas emblématique du déclin brutal de la natation française: l'absence en Hongrie du relais 4x100 m nage libre messieurs, monté sur tous les podiums internationaux en grand bassin depuis 2007 et vice-champion olympique en titre, mais orphelin de Florent Manaudou et Fabien Gilot notamment.
"Il n'y a jamais eu autant de départs de cadres" que l'année dernière, souligne le directeur technique national par intérim, Laurent Guivarc'h. "C'est une phase de creux, il nous manque des locomotives."
"Les nageurs, on ne va pas les inventer. On va partir avec des nageurs pas nombreux, mais compétitifs", estime le DTN, qui avait prévenu d'entrée de jeu: toute opération repêchage est exclue.
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