Mondiaux sur piste: La poursuite a tenu ses promesses
"On était à 15 secondes de la meilleure équipe (la Grande-Bretagne, ndlr), aujourd’hui on est à trois secondes". Le constat est de Damien Gaudin et il éclaire sur la performance de la poursuite française lors de ces Mondiaux de Saint-Quentin. Équipe moribonde voilà un an, la France est redevenue une équipe qui compte à nouveau. Le changement n'est pas anodin. Car comme le dit Bryan Coquard : "Il y a un an il n’y avait plus de poursuite par équipes en France". Le chemin parcouru est impressionnant.
"Il nous faut plus d'expérience"
Ce jeudi, point de surprise, l'équipe savait où elle voulait aller : "On tablait sur 3'58-3'59" avoue Coquard. Chose faite donc (3'58''616). "Hier on avait un braquet pour rouler en 4’03, on a roulé en 4’00 donc on était en survitesse. Aujourd’hui on s’est dit ‘pourquoi pas mettre encore plus gros ?’. On a mis plus gros et on est encore allé plus vite" expose Gaudin pour conforter son coéquipier. L'avenir s'annonce radieux pour cette équipe qui n'a pas énormément d'expérience. "On est parti encore trop vite. On n’a pas l’habitude. Il nous faut un peu plus d’expérience, un peu plus de maturité. Il va falloir faire des poursuites et des poursuites pour être mieux calés" analyse Coquard.
"Un podium à Rio"
Aujourd'hui la France se fixe des objectifs difficiles à atteindre. "Il y a un podium à aller chercher à Rio" estime Gaudin, le plus expérimenté de ce quatuor. La présence de coureurs comme lui ou Coquard améliore sensiblement le niveau de l'équipe. "Bryan (Coquard) apporte de la sérénité au groupe" analyse Steven Henry, leur entraîneur. Et Damien Gaudin d'adresser un message à ses compatriotes : "J'appelle tous les coureurs français qui vont vite. Il y a un truc à faire avec cette équipe. Il faut étoffer le groupe". Pour espérer une médaille à Rio, on l'a compris.
Vidéo : l'équipe de France sous les quatre minutes
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