Le Comité olympique décide de retirer la lutte des JO de 2020
La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a décidé d'enlever la lutte du noyau dur des sports qui composeront le programme.
La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a décidé d'enlever la lutte du noyau dur des sports qui composeront le programme olympique des Jeux d'été de 2020, a annoncé mardi 12 février son porte-parole, Mark Adams. "C'est une grosse surprise. Une ou deux voix, peut-être, ont fait la différence entre le pentathlon moderne et la lutte", a expliqué un proche du dossier à l'AFP. La lutte gréco-romaine est apparue aux premiers Jeux olympiques modernes à Athènes en 1896.
Une quarantaine de critères pour classer les sports
Les 26 sports présents aux Jeux de Londres ont ainsi été revus en fonction d'une quarantaine de critères, comme leur popularité, leur universalité mais aussi leur bonne gouvernance, et c'est la lutte qui est arrivée en queue de peloton.
Le CIO doit valider le programme des JO 2020 lors de sa session à Buenos Aires en septembre, qui confiera l'organisation de ces mêmes Jeux à l'une des trois villes finalistes, Istanbul, Madrid ou Tokyo.
En 2009, le softball et le baseball avaient connu un destin similaire quand ils avaient été évincés du programme des JO 2012. Le golf et le rugby à VII intégreront quant à eux le programme olympique en 2016 à Rio de Janeiro.
Pour revenir aux JO, il va falloir lutter
"Cette décision était sur les 25 sports du noyau dur", a insisté Mark Adams lors d'une conférence de presse. "C'est juste une recommandation de la commission exécutive. C'est la session qui décidera quels sports composeront le meilleur programme pour 2020." Il reste encore une place. Mais pour la conquérir, la concurrence est rude. La lutte devra en effet postuler aux côtés des sept sports qui veulent faire leur entrée aux JO : le squash, l'escalade, le karaté, le wushu (un art martial), le baseball, le wakeboard et les sports de roller. Une seule place reste à prendre.
Vice-champion olympique en 1996 à Atlanta, le Français Ghani Yalouz a popularisé la discipline en France. Le doublé des frères Steeve et Christophe Guénot, respectivement médailles d'or (- de 66 kg) et de bronze (- de 74 kg), est également resté dans les mémoires à Pékin en 2008. Steeve Guénot avait abandonné son titre mais était parvenu à arracher le bronze, aux derniers Jeux de Londres (Royaume-Uni), en juillet 2012.
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