La Russie brise le rêve finlandais
La veille déjà en quarts de finale, la Finlande avait affiché quelques difficultés, et un manque de fraîcheur, ne devant qu'à son courage et son envie de l'emporter de se qualifier dans les ultimes secondes devant les Etats-Unis. Cette fois-ci, le courage n'a pas suffi. Yevgeni Malkin, centre des Penguins de Pittsburgh, a été le grand artisan de la victoire d'une équipe de Russie beaucoup plus complète dans toutes les lignes, et qui reste la seule nation invaincue dans le tournoi.
A court d'arguments offensifs, la Finlande n'a donc pas pu vaincre la malédiction qui prive les pays-hôtes du titre mondial depuis 1986....et l'Union Soviétique.
Battue à ce même stade de la compétition en 2011 par cette même formation finlandaise, qui devait ensuite décrocher le titre, la Russie n'a pas manqué sa revanche, et peut y voir une bonne augure pour la finale, dans son désir de renouer avec une consécration mondiale qu'elle n'a plus connue depuis son doublé en 2008 et 2009.
Satan diabolique
La Russie reviendra sur la glace dimanche pour aller chercher son 26e titre mondial (en comptant les 23 de l'URSS) face à la Slovaquie, vainqueur de la République Tchèque (3-1). Ce duel entre anciens compatriotes, séparés en 1993 et tous deux anciens champions du monde (six titres pour les Tchèques et un pour la Slovaquie en 2002), a tourné à l'avantage des partenaires de l'attaquant Miroslav Satan, 37 ans, et auteur des deux premiers buts slovaques (16e, 41e). L'autre grand artisan de ce succès a été Laco, le gardien qui aura complètement écuré les Tchèques, ne concédant qu'un but, signé Frolik (31e).
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