Cet article date de plus de cinq ans.

La France et le Qatar signent un accord sur la sécurité du Mondial 2022

La France et le Qatar ont signé jeudi un accord de coopération autour de la sécurité de la Coupe du monde de football en 2022, à l'occasion de la visite du Premier ministre français Edouard Philippe dans le riche émirat gazier.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
  (KARIM JAAFAR / AFP)

"La France, les entreprises françaises, les autorités françaises se tiennent à la disposition du Qatar pour l'organisation de cet événement", a souligné le chef du gouvernement français lors d'un point presse. Cet accord a été signé par Edouard Philippe avec l'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

Le texte "vise à construire un partenariat stratégique pour la préparation de la Coupe du monde en 2022 et la gestion de la sécurité de l’événement", selon un résumé de l'accord fourni côté français. Le cabinet du Premier ministre précise également qu'il porte "sur la planification de la gestion sécuritaire d'un grand événement sportif, la surveillance des sites et enceintes sportives, la gestion des crises de haute intensité et la sécurité des systèmes d'information". Edouard Philippe a par ailleurs insisté sur "l'accompagnement" que la France peut offrir, en soulignant les "défis considérables" posés par l'organisation d'une Coupe du monde en matière de sécurité, de logistique, d'accueil et d'infrastructure.

L'Euro 2016, déjà sous haute sécurité

Le Qatar ne s'est pas tourné vers la France par hasard. En pleine alerte attentats, l'Hexagone avait organisé l'Euro 2016 de football sur ses terres avec des conditions de sécurité très renforcées (fouilles, fan zones). Le riche émirat gazier a également fait de la France, via le Paris Saint-Germain, son vaisseau de proue en matière de football en amont de sa Coupe du monde, qui aura lieu en novembre et décembre et dont l'attribution est controversée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.