La judoka Margaux Pinot, championne olympique par équipes durant l'été 2020 et décorée récemment de la Légion d'honneur, accuse Alain Schmitt, son compagnon et entraîneur, de l'avoir frappée durant le week-end. "J'ai été insultée, rouée de coups de poings, ma tête a été frappée au sol à plusieurs reprises", détaille-t-elle. Mardi 30 novembre, le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui jugeait Alain Schmitt en comparution immédiate, l'a relaxé. Terry Riner prend la parole Les juges estiment ne pas avoir assez de preuves de sa culpabilité. "Il y avait un certain nombre d'éléments à charge dans ce dossier qui n'ont pas été retenus par le tribunal", déplore maître Stéphane Maugendre, l'avocat de la judoka. De son côté, l'auteur présumé des coups nie les faits. "Il a cherché à fuir les violences de Margaux Pinot, et c'est elle qui l'a retenu", assure maître Malik Behloul, son avocat. La relaxe d'Alain Schmitt a ému le monde du judo. Plusieurs sportifs, parmi lesquels Teddy Riner, ont pris la parole. "Que faut-il faire pour que les victimes soient entendues ? Que les agresseurs soient reconnus coupables ?", s'est-il agacé.