Sur le terrain d'entrainement de Tignes (Savoie), toutes les données physiologiques des athlètes sont analysées et chaque maillot bleu contient une puce GPS. "Ça nous permet de réguler [...] de gérer leur charge de travail tout au long de la semaine", explique Bertrand Mathieu, le préparateur physique des Bleues. Cette année, à Rio, c'est le grand retour du rugby aux Jeux Olympiques. Prohibé depuis 1924, à la suite d'une finale France-Etats-Unis qui avait tourné au pugilat, le sport refait son apparition. À 7, cette fois, et non plus à 15 comme d'antan.Un sport exigeant"On engage bien l'épaule, la passe, et pousse ! Pousse !" crie Bernard Mathieu. La préparation exige jusqu'à quatre heures d'entrainement par jour. Sept joueuses sur un terrain de la même taille que le rugby à 15, qui s'affronteront durant deux mi-temps de 7 minutes. À Rio, elles joueront six matches en trois jours. "On ne va pas se mettre la pression, on y va pour faire le max", tempère Camille Grassineau. "On vit ça pleinement et on ouvrira les yeux quand le tournoi sera fini", explique sa coéquipière Fanny Horta. Les filles du 7 sont prêtes au combat et elles visent une des marches du podium : la plus haute possible.