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JO 2016 : quatre preuves que la délégation australienne a la poisse

Chambres jugées insalubres, incendie, vols et gastro-entérite : la délégation olympique australienne a connu quelques désagréments avant le début des Jeux au Brésil.

Article rédigé par franceinfo
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Kitty Chiller, cheffe de la délégation australienne aux JO de Rio, lors d'une conférence de presse, à Sydney (Australie), le 14 juillet 2016. (PETER PARKS / AFP)

Les athlètes australiens se souviendront longtemps des Jeux olympiques de Rio 2016. A peine arrivée, et avant même la cérémonie d'ouverture, la délégation a subi une série d'incidents. A croire que quelqu'un en veut particulièrement à la team Australia, qui semble pourtant bien sympathique, comme en témoigne cette vidéo.

Des appartements "inhabitables"

"Le Village n'est tout simplement pas sûr et pas prêt." La délégation australienne a ouvert les hostilités, dimanche 24 juillet, en évoquant les "toilettes bloquées" ou "de l'eau qui coule du plafond et fait des flaques près de câbles et de fils". Lors d'un test mené un peu plus tôt, "de l'eau a coulé le long des murs, il y avait une forte odeur de gaz dans certains appartements et un court-circuit électrique", selon la cheffe de la délégation australienne, Kitty Chiller. "Notre bâtiment n'est pas habitable", a-t-elle asséné.

Ainsi, la délégation a boycotté le Village olympique pour le début de son séjour, pendant que le comité d’organisation engageait quelque 500 ouvriers pour finir les travaux, en deux jours, assurant qu'il ne s'agissait que de finitions. Le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, a plaisanté en proposant de "mettre un kangourou pour que les Australiens se sentent à l’aise".

On a besoin de plombiers, pas de kangourous.

Kitty Chiller, cheffe de la délégation australienne

AFP

Les athlètes évacués à cause d'un incendie

Trois jours plus tard, estimant que les travaux avaient "bien avancé", la délégation a finalement pris progressivement ses quartiers, mercredi 27 juillet. Mais le surlendemain, un incendie s'est déclaré dans le sous-sol de l'immeuble australien. Une centaine de membres de la délégation ont dû être évacués. "Il y avait de la fumée aux deux premiers étages", raconte Kitty Chiller.

"Nous pensons qu'une cigarette a été jetée dans les gravats. Il y a beaucoup de gravats au sous-sol, et beaucoup d'ouvriers et d'employés qui fument, et c'est un gros problème pour moi, car le Village olympique est un site non-fumeur", déplore-t-elle. Pour ne rien arranger, les alarmes incendie étaient, selon elle, "apparemment inactives". Pas de blessé, peu de dégâts, mais la cheffe de la délégation est tout de même "inquiète".

Des tenues "anti-Zika" et un ordinateur volés

L'évacuation due à l'incendie n'a duré que 30 minutes. Une durée suffisante pour voir disparaître les affaires de plusieurs Australiens. L'ordinateur d'un responsable du cyclisme et plusieurs maillots ont été subtilisés. Kitty Chiller raconte encore avoir vu "trois pompiers – je ne sais pas qui c'était – s'en allant avec des maillots de l'équipe. J'ai pensé qu'ils avaient aidé à évacuer des gens et qu'on leur avait donné un maillot. Mais cela ne semble pas s'être passé ainsi." Les maillots à manches longues de l'équipe d'Australie ont été conçus pour empêcher les piqûres de moustiques et la contamination au virus Zika, très présent au Brésil.

La délégation australienne estime toutefois que "les vols sont inévitables", en raison des "milliers de personnes non accréditées" qui circulent dans le Village olympique. 

Une gastro pour les joueuses de water-polo

Enfin, l'équipe féminine de water-polo cumule les ennuis à elle toute seule. Lors d'un stage d'entraînement à Rome, selon le Daily Telegraph (en anglais), quatre joueuses ont contracté une gastro-entérite, et toute l'équipe (13 femmes au total) a dû être placée en quarantaine à son arrivée à Rio. Le médecin de l'équipe tient à les garder à l'écart du reste de la délégation pour au moins 48 heures.

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