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Mondial de handball : coup de sang, gros bras et but improbable... Neuf moments qui vous ont peut-être échappé

Vous n'avez pas pu voir tous les matchs ? Pas grave ! Franceinfo revient sur les faits marquants ou insolites de la compétition.

Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Le gardien du Japon Masatake Kimura s'incline lors du match face à la Norvège, le 19 janvier 2017 à Nantes (Loire-Atlantique). (LOIC VENANCE / AFP)

Toutes les bonnes choses ont une fin. Après trois semaines de compétition, le Mondial de handball organisé dans l'Hexagone s'achève, dimanche 29 janvier, avec la finale entre la France et la Norvège. Avant de ramasser votre ballon et de tenter de nettoyer vos mains pleines de résine, franceinfo revient sur les temps forts et images marquantes qui ont (peut-être) échappé à votre radar.

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1Quand les Polonais ont joué les déménageurs

Un échauffement improvisé qui ne leur a pas réussi. En arrivant à Nantes (Loire-Atlantique), le 14 janvier, pour affronter le Brésil, la sélection polonaise s'est retrouvée coincée sur le parking du Hall XXL. La raison ? Des voitures qui ne laissaient pas assez de marge au chauffeur de leur bus pour manœuvrer. Plutôt que de rechercher les propriétaires des véhicules, les joueurs ont sorti leurs gros bras pour les déplacer eux-mêmes. Un bon exercice de "team building" et de coordination, mais qui ne les a pas empêchés de s'incliner face aux Brésiliens (28-24).

2Quand les organisateurs ont joué les MacGyver

Les spectateurs du match Russie-Brésil, disputé à Nantes le 19 janvier, devaient avoir une très bonne vue pour surveiller l'évolution du score. Car l'affichage sur le cube géant suspendu au-dessus du terrain est tombé en panne. Les organisateurs, tels des MacGyver, ont donc dû improviser, rapporte Ouest-France : ils sont allés chercher un bon vieux panneau à affichage digital à diodes rouges et l'ont fixé sur le bureau des arbitres, sans chewing-gum comme le héros de la série américaine, mais plus simplement avec du scotch. Efficace et malin.

3Quand un Français a joué contre la France

Forcément, c'était pour lui "un moment très spécial". Le Français Rémi Feutrier a affronté, vendredi 13 janvier, la France en match de poule... sous les couleurs du Japon ! Né à Paris, l'ailier gauche a vécu au pays du Soleil Levant pendant toute son enfance et son adolescence. C'est là-bas qu'il s'est mis au handball, avant qu'une blessure au genou ne l'écarte des terrains.

En 2012, sa vie bascule. Il pose ses valises à Chambéry pour découvrir le pays de son père. Il a alors 23 ans et a tiré un trait sur le haut niveau. Mais après avoir fait ses preuves en National 1, il est finalement intégré au groupe pro. Un niveau et une double nationalité qui lui ont permis d'être sélectionné pour ce Mondial. 

Remi Anri Doi lors du match face au Brésil, le 15 janvier à Nantes (Loire-Atlantique). (LOIC VENANCE / AFP)

4Quand deux sœurs jumelles ont arbitré

Pour la première fois dans une compétition internationale masculine, une paire d’arbitres féminines était au sifflet. Les jumelles françaises Charlotte et Julie Bonaventura, originaires d'Aubagne (Bouches-du-Rhône), font en effet partie des 32 duos sélectionnés pour la compétition. Elles ont notamment arbitré le match Croatie-Chili et Slovénie-Qatar mais en tant que suppléantes.

Julie et Charlotte Bonaventura lors du match entre la Croatie et le Chili à Rouen (Haute-Normandie), le 18 janvier 2017. (MARIJAN MURAT / DPA / AFP)

5Quand Mikkel Hansen a pété les plombs

Les Danois sont parfois rugueux, surtout quand ils sont malmenés. Face au Bahreïn, le 18 janvier, les champions olympiques en titre se sont imposés dans la douleur 30-26 à l'AccorHotel Arena de Paris. Mais Mikkel Hansen, la star de l'équipe, a totalement perdu son self-control après un contact un peu musclé avec deux défenseurs. Alors que l'arbitre avait sifflé une faute, il a balancé ses vis-à-vis au sol (à 3'13'' dans cette vidéo). L'artilleur du PSG a terminé le match en tribune, après avoir écopé (logiquement) d'un carton rouge.

Mikkel Hansen marche sur ses adversaires lors du match face au Bahreïn, le 18 janvier 2017, à l'Accorhotels Arena à Paris.  (JULIAN SCHLOSSER / TAKA PRODUCTION / AFP)

6Quand Omeyer a fait une passe improbable à Aballo

Face aux Brésiliens, rien n'était impossible pour les Experts et surtout pour Thierry Omeyer. Le gardien des Bleus s'est en effet offert une passe décisive pour Luc Abalo (jusqu'ici rien d'exceptionnel) mais avec l'aide de la barre transversale du but adverse ! Coup de chance ou talent, peu importe. C'est sans conteste l'un des buts les plus spectaculaires de ce Mondial.  

7Quand le record d'affluence a été battu  

Signe de l'engouement grandissant autour de l'équipe de France et du handball en général, le record d'affluence pour un match d'un Mondial a été battu : samedi 21 janvier, à Villeneuve-d'Ascq (Nord), 28 010 spectateurs ont pris place dans les tribunes du stade Pierre-Mauroy, pour assister au huitième de finale France-Islande. Le précédent record datait de 1999, lorsqu'environ 25 000 personnes avaient assisté à la finale Suède-Russie (25-24) au Caire (Egypte). Un record et une ambiance de feu, malgré les 18°C dans la salle. "C’était comme une arène avec des gladiateurs qui étaient acclamés", confiera à la fin du match le Français Kentin Mahé au site Handnews.

Les Français célébrant leur victoire avec le public du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq (Nord), le 21 janvier 2017  (STEPHANE ALLAMAN / AFP)

8Quand "La Marseillaise" a résonné

C'est tout l'intérêt de jouer à la maison. Durant toute la compétition, les Bleus ont pu compter sur un formidable soutien du public dans les tribunes, avec des moments qui vont sans doute rester longtemps dans leur mémoire, comme cette Marseillaise spontanée, entonnée lors du match face à la Russie à Nantes (Loire-Atlantique).

9Quand Sarreguemines s'est (encore) invité en tribunes

Il est présent lors de toutes les grandes compétitions internationales où la France évolue. Alors forcément, pendant le Mondial en France, Cédric Schramm ne pouvait pas manquer l'occasion de ressortir son désormais célèbre drapeau tricolore où l'on peut lire en gros "Sarreguemines". Le Lorrain était une fois de plus dans les tribunes pour soutenir les Bleus. Celui qui s'est surtout fait connaître à Rio a cette fois fait son tour de France des stades. Grâce à sa science du placement, il a été repéré à Metz, Lille, Paris et, profitant d'un jour de repos, il a même fait le trajet jusqu'à Nantes.

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