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Mondial de handball : La France concède le nul face au Brésil

Après une première défaite d'entrée face à la Corée du Sud la veille, l'équipe de France féminine de handball a vécu un nouveau match compliqué. En concédant le match nul 19-19 face au Brésil, les joueuses d'Olivier Krumbholz se compliquent encore un peu plus la tâche pour continuer leur route dans ce Championnat du monde au Japon. Après deux matches, les Tricolores n'ont toujours pas gagné.
Article rédigé par Adrien Paquier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

La France est véritablement l'équipe à battre de ce Championnat du monde ! La joie des Brésiliennes à l'issue du match nul (19-19) face aux Bleues avait tout d'une célébration de victoire. Un sentiment qui contrastait sur le terrain avec les mines déconfites des joueuses de l'équipe de France qui voient ce résultat comme un échec. Après deux rencontres, les Bleues, tenantes du titre, n'ont toujours pas gagné. 

Krumbholz : "On a bafouillé notre handball"

De la rotation, de l’engagement et de l’intensité défensive ! L’équipe de France a retrouvé ses valeurs mais que ce fut compliqué une nouvelle fois contre des Brésiliennes elles aussi poussées dans leurs retranchements après une défaite lors du premier match. Si les joueuses d'Olivier Krumbholz ont montré des signes positifs, elles ont "bafouillé" leur handball comme l'a souligné après la rencontre le sélectionneur au micro de Bein Sports. Les coéquipières d'Allison Pineau ont une nouvelle fois eu trop de déchets dans leur jeu avec 15 pertes de balles sur l'ensemble du match. "On a mal joué, on est plein de bonne volonté mais on joue pas bien et ça nous fait douter. On a été chercher le nul mais on aurait pu perdre aussi." analyse le sélectionneur. 

Comme la veille face à la Corée du Sud, l'équipe de France a plutôt réussi son entame de match menant quasiment sur l'ensemble de la première période de trois buts. Un avantage qui sera celui à la pause (10-7) et qui ne suffira pas aux Françaises par la suite pour réussir à s'imposer. "On a douté au tir, on s'est amélioré à l'aile mais il n'y a pas de tirs de loin" regrette Krumbholz qui a du attendre 8 minutes pour voir ses joueuses inscrire leur premier but dans la rencontre. 

Une attaque inefficace 

Grâce à une Amandine Leynaud de haut niveau, la capitaine et gardienne des Bleues à tenu la baraque encore une fois, motivant ses coéquipières depuis sa cage avec un excellent 60% d’arrêts en 20 minutes. A l'image de leur Marseillaise entonnée à l’unisson, ponctué par un cri de rage à la fin, les Françaises ont retrouvé leurs valeurs  : de l'engagement et de l'intensité défensive. Si derrière la maison bleue à fait le travail, c'est donc offensivement que la France a trébuché. Avec une Grace Zaadi, toujours bien inspirée pour servir Béatrice Edwige dans une relation arrière pivot qui a fait mal au Brésil, les gâchettes comme Orlane Kanor ou Estelle Nze Minko ont cruellement manqué de réussite. Un contraste avec l'Euro l'an passé où les deux joueuses avaient surperformé. Un cruel 1/6 au tir pour la jeune messine et 2/4 pour la joueuse de Gyor qui a été exclue après trois sorties pour deux minutes. 

Dans une deuxième période irrespirable, les Françaises ont bénéficié de leur expérience pour ne pas sombrer comme la veille lorsque le Brésil est passé en tête. Mais dans le money time, les Sud-Américaines ont bien géré leur infériorité numérique pour faire douter des Françaises décidément incapable de faire le break. Bénéficiant d'un dernier jet franc pour s'offrir la victoire, Olivier Krumbholz n'a pas responsabilisé ses anciennes et a donné la balle de match à la novice Méline Nocandy, 21 ans. Les Bleues vont donc devoir cravacher pour espérer atteindre le tour principal, et sont désormais condamnées au sans faute pour se hisser dans le dernier carré qui semble ce dimanche utopique. 

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