La Roma reprend ses distances
La Roma a les nerfs solides. Dans sa forteresse imprenable du Stadio Olimpico, l'autre club de Rome a montré au Napoli qu'il ne comptait pas céder son fauteuil de dauphin sans combattre. Vainqueur du Torino un peu plus tôt dans la soirée, l'ancien club de Maradona était revenu à hauteur des ouailles de Rudi Garcia. Trois heures plus tard, il est à nouveau à trois points de la Louve. Revigorés par le retour de Francesco Totti, absent des terrains depuis le 12 février, les Romains ont conquis un 11e succès à domicile cette saison. Sans "Il Capitano", l'attaque de la Roma a couiné (4 buts en 4 matches). Pour son retour, il l'a reboosté. Une combinaison Pjanic-Gervinho, un arrêt de Scuffet et l'international italien loge le cuir dans le soupirail du filet d'une frappe sèche à terre (1-0, 22e).
Totti rebooste la Roma
Huit minutes plus tard, le buteur se mue en rampe de lancement. Son ouverture géniale pour Gervinho permet à l'Ivoirien de fixer le dernier défenseur pour offrir un caviar à Destro (2-0, 30e). Dans leur enceinte, les Romains n'ont encaissé que deux buts depuis le début de l'exercice en cours. Ils semblent donc se diriger vers une victoire tranquille. D'autant que Morgan De sanctis paraît infranchissable. Aux 24e et 32e minute, l'ancien portier de Naples sort le grand jeu devant Badu et Di Natale. Auteur de 13 buts face à la Roma dans sa carrière, "Toto" bute encore sur le dernier rempart rouge à deux reprises (55e, 71e). Sur la première occasion, le capitaine frioulan pense remettre les deux équipes à égalité après une erreur de Nainggolan. Quatre minutes auparavant, son coéquipier Pinzi avait réduit l'écart d'une belle frappe du gauche (2-1, 51e).
Trois points d'avance et un match de retard
Un quart d'heure plus tard, Torosidis l'imite et redonne deux buts d'avance aux siens (3-1). Di Natale n'est pas en réussite mais peut compter sur ses partenaires pour relancer le suspense. Sur corner, Basta reprend une remise de la tête d'une belle volée du gauche (3-2, 81e). Quatorzième de Serie A, les hommes de Guidolin croient à l'exploit et poussent. Entré à la place de Totti, auteur de son 14e but en carrière contre l'Udinese, Florenzi manque le coche en contre (88e). Fébriles, les troupes du Sergent Garcia plient mais ne rompent pas, bien aidés par un Mehdi Benatia de fer et un Gervinho intenable. Cette victoire laisse le club de la capitale au second rang, avec trois unités d'avance sur Naples. Avec un match de retard à jouer contre Parme chez elle, la Roma peut même espérer en compter six. La Ligue des champions se rapproche.
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