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Rachat de l'OM : "On va répondre et je suis très serein sur ce dossier" affirme Mourad Boudjellal

Après la contre-attaque de Mohamed Ayachi Ajroudi ce mercredi par l'intermédiaire de son avocat, c'est au tour de Mourad Boudjellal de répliquer contre l'assignation en justice envisagée par la direction de l'Olympique de Marseille. L'ancien président du Rugby Club Toulonnais affirme sur RMC ce jeudi matin qu'il va également rétorquer.
Article rédigé par Paul Giffard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Candidat déclaré au rachat de l'Olympique de Marseille, Mourad Boudjellal n'a finalement pas tardé à réagir à la décision du club phocéen de l'assigner en justice, lui et l'homme d'affaires Mohamed Ajroudi. L'OM accuse en effet les deux hommes de mener "une campagne intensive de désinformation massive dans le but manifeste de déstabiliser et fragiliser le club". 

Après avoir posté ironiquement la musique de Daniel Balavoine, "Je ne suis pas un héros" sur son compte Twitter il y a deux jours (en référence au président de l'OM Jacques-Henri Eyraud), l'ancien président du RCT a cette fois pris la parole dans l'émission Les Grandes Gueules sur RMC.

"Je crois que ce qui déstabilise le club ce sont les fonds propres négatifs"

"Je ne peux pas trop communiquer, je le ferai plus tard.  Mais c’est du pipi de chat", déclare Mourad Boudjellal. C’est de la stratégie pure et simple pour masquer un bilan catastrophique. On va répondre et je suis très serein sur ce dossier. Je vais répondre et Monsieur Ajroudi aussi. Il faut laisser du temps au temps." Après avoir longuement parlé dans les médias du potentiel rachat du club phocéen, la direction l'accuse de nuire à l'institution. 

Mais Boudjellal se défend en répliquant que ce sont les finances du club qui sont le problème et non sa communication. "On est en train de dire que c’est le plus beau club du monde et cela le déstabiliserait… Je crois que ce qui déstabilise le club ce sont les fonds propres négatifs. C’est beaucoup plus déstabilisant. Surtout quand cela monte à 90 millions d’euros", dénonce-t-il. "La stratégie est très bonne... C’est compliqué pour un propriétaire de vendre à quelqu'un contre qui le président lance une procédure."

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