Incidents Nice-Marseille : l'entraîneur de l'OM Jorge Sampaoli pointe la responsabilité niçoise et "demande pardon aux enfants"

En conférence de presse, jeudi 26 août, Jorge Sampaoli est apparu plus calme que sur la pelouse de Nice, mais encore marqué par les incidents avec les supporters des Aiglons. Selon lui, ses joueurs ne sont pas responsables des débordements intervenus à l'Allianz Riviera. L'entraîneur de l'Olympique de Marseille a aussi "demandé pardon" aux enfants qui ont assisté à ces incidents. 

"L'histoire nous enseigne qu'il n'est pas admissible de s'en prendre à un autre parce qu'il pense différemment, qu'il a des goûts différents ou qu'il porte un maillot différent. C'est de la discrimination, du fascisme, on ne peut pas se le permettre. Ni dans la vie, ni dans le foot", a déclaré Jorge Sampaoli en préambule d'une longue déclaration sur les incidents de Nice-OM.

Selon lui, les supporters niçois ont agressé les joueurs marseillais "et la sécurité a laissé faire". Dans une colère froide, il a ajouté : "Des joueurs et dirigeants niçois non seulement n'ont pas condamné, mais ont applaudi. Nous sommes entrés pour défendre nos joueurs car personne ne l'a fait".

"L'OM n'a rien à voir avec ce qui s'est passé"

Alors que les deux clubs ont été convoqués mercredi 25 mai par la Ligue de football professionnel, Sampaoli a rejeté la faute sur ses adversaires du week-end : "Nice est seul responsable de ce qui s'est passé. L'OM n'a rien à voir avec ce qui s'est passé. Rien. Les faits sont venus de l'invasion du terrain par les supporters niçois".

Alors qu'il était lui-même extrêmement énervé lors des incidents, le technicien marseillais a tenu à s'excuser... auprès des enfants : "J'ai des enfants, je n'aime pas qu'ils voient ce genre de choses. Il faut demander pardon aux enfants. On doit créer une société meilleure. Je demande à nos supporters de ne pas chercher vengeance et de se comporter comme ils l'ont toujours fait".

L'entraîneur marseillais est aussi revenu sur le cas de son assistant Pablo Fernandez, suspendu mercredi à titre conservatoire par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel pour avoir frappé un supporter niçois entré sur la pelouse : "Certainement que lui-même n'est pas heureux de ce qu'il a fait. Mais il défendait ses joueurs. Je peux vous assurer que c'est un excellent être humain et un excellent professionnel", a-t-il assuré.