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Affaire Noël Le Graët : une ancienne collaboratrice témoigne des paroles "choquantes" du président de la FFF

Interrogée par "Presse océan", elle dénonce le comportement de Noël Le Graët dans les bureaux de l'entreprise bretonne d'agroalimentaire qu'il dirigeait.
Article rédigé par franceinfo
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Noël Le Graët au siège de la Fédération française de football, à Paris, le 10 janvier 2023. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

De nouvelles révélations dans l'affaire Noël Le Graët. Après l'ouverture d'une enquête pour harcèlement moral et sexuel et sa mise en retrait de la présidence de la Fédération française de football (FFF), une ancienne collaboratrice témoigne, jeudi 26 janvier, auprès de Presse océan (article pour les abonnés). Elle affirme qu'elle travaillait dans la société d'agroalimentaire que Noël Le Graët a fondée à Guingamp (Côtes d'Armor) et a présidée jusqu'au début des années 2010.

Elle explique avoir décidé de s'exprimer après les déclarations de l'agente Sonia Souid, qui accuse Noël Le Graët de harcèlement sexuel. Sous couvert d'anonymat, cette ex-collaboratrice assure qu'il tenait des paroles "choquantes" dans les bureaux de son entreprise bretonne. "Combien de fois m'a-t-il dit : 'Tu dois être une chaude', 'Il n'y a pas de mal à se faire du bien'… Il ne pense qu'en dessous de la ceinture", rapporte-t-elle. 

"Tout le monde savait"

Selon elle, son comportement n'échappait à personne dans l'entreprise : "Tout le monde le savait. On disait entre nous que c'était un chasseur, qu'il était 'malade du zigouigoui.' "Quand je lui résistais, il me faisait vivre un enfer et cherchait la petite bête", raconte-t-elle encore. Cette collaboratrice affirme cependant qu'il n'a jamais eu de geste déplacé envers elle.

Contacté par Presse océan, Noël Le Graët n'a pas souhaité réagir. "Il ne s'exprimera pas tant qu'il n'y aura pas pris connaissance du rapport de l'inspection" diligentée par le ministère des Sports, a déclaré son avocate au quotidien.

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