Mondial au Qatar : l'ancien vice-président de la Fifa soupçonné de corruption
D'après le "Telegraph", Jack Warner, dirigeant de Trinité-et-Tobago, aurait touché plus de 860 000 euros, versés fin 2011 par une compagnie qatarienne, juste après l'attribution de la coupe du monde 2022 au Qatar.
Un nouveau scandale pourrait ternir un peu plus l'organisation jusqu'ici très chaotique de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Selon le Telegraph (en anglais), Jack Warner, l'ancien vice-président de la Fifa, originaire de Trinité-et-Tobago, aurait touché personnellement 1,2 million de dollars (862 000 euros) en décembre 2011, quelques jours après l'attribution du Mondial au Qatar.
Selon un document comptable émanant de la compagnie Jamad, appartenant à Jack Warner, cette somme aurait été versée par Kemco, une société dont le propriétaire est Mohamed Bin Hammam, l'ancien représentant du Qatar à la Fifa.
Le FBI mène l'enquête
L'ancien vice-président de la Fifa ne serait pas le seul bénéficiaire de cette opération financière, déclarée comme des paiements de prestations fournies entre 2005 et 2010. Le plus jeune fils de Jack Warner aurait également touché 750 000 dollars (540 000 euros) alors qu'un employé de sa compagnie aurait reçu 400 000 dollars (287 000 euros).
Les informations émaneraient du plus âgé des fils de Jack Warner, qui vit aux Etats-Unis. Ce dernier aurait notamment renseigné le FBI, qui a ouvert une enquête sur ces sommes d'argent transférées via une banque new-yorkaise.
Des soupçons de corruption pesaient déjà sur la candidature qatarie et sur le processus d'attribution du Mondial 2022, notamment relayés par France Football, le 29 janvier 2013.
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