Cet article date de plus d'un an.

Football : Michel Platini affirme qu'il ne briguera pas la présidence de la FFF

L'ancien patron de l'UEFA a déclaré, lundi, ne pas vouloir prendre la succession de Noël Le Graët à la tête de la Fédération française de football.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
L'ancien président de l'UEFA Michel Platini après le verdict de son procès au Tribunal pénal fédéral de Suisse, à Bellinzona (Suisse), le 8 juillet 2022. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Michel Platini président de la Fédération française de football ? C'est un non catégorique. Alors que la FFF est en période de grands changements suite aux départs récents de Noël Le Graët de son poste de président et de Corinne Diacre de la tête de l’équipe de France féminine, l'ancien patron de l'UEFA, de 2007 à 2015, s'est montré clair, lundi 30 mars, sur les ondes de RMC : "J'ai fait une déclaration au mois de juillet quand j'ai été blanchi de mes affaires en Suisse, j'ai dit que je ne reviendrai plus dans les institutions du football. Voilà, point final !" 

Blanchi le 8 juillet 2022 des accusations d'escroquerie qui l'ont poursuivi pendant six ans, Michel Platini poursuit en soulignant que "le pouvoir, ça se prend ou ça ne se prend pas. Je n'ai aucune volonté de le prendre. J'ai assez donné, j'ai été vice-président de la Fédération française il y a 30 ans, j'ai tout fait, ça va, ça suffit", conclut le triple lauréat du Ballon d'Or, aujourd'hui âgé de 67 ans.

"Il n'y a pas de crise à la FFF"

Pour autant, Michel Platini ne claque pas totalement la porte au monde du football : "Mon histoire n'est peut-être pas terminée, il y a peut-être d'autres choses à faire dans le football. J'ai dit la dernière fois  que s'il y avait une opportunité, quelque chose qui me plairait, je le ferais mais pas aujourd'hui", a -t-il lancé de manière énigmatique.

Interrogé sur l'actuelle crise qui plane au-dessus de la Fédération française de football, l'ancien dirigeant préfère relativiser : "Les structures du football français sont bonnes, le football français n'est pas mal, on a été champions du monde en 1998, finalistes de la Coupe du monde (...) Il n'y a pas de crise, c'est la crise d'un président, pas la crise du football français", a-t-il estimé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.