Real Madrid-Manchester City : la magie Benzema va-t-elle encore opérer en Ligue des champions ?
Comme face à Paris en huitièmes ou à Chelsea en quarts, les joueurs de Carlo Ancelotti espèrent refaire leur retard sur les Mancuniens, mercredi, et se qualifier pour la finale. Pour cela, ils comptent beaucoup sur leur étincelant attaquant.
Le Real Madrid fait figure de miraculé en Ligue des champions. "Immortel", selon le quotidien espagnol AS, le club centenaire veut poursuivre ce parcours haletant, mercredi 4 mai, lors de la demi-finale retour de Ligue des champions face à Manchester City. Battus d'un but à l'aller, une défaite ou un match nul condamnerait les récents vainqueurs de la Liga et enverrait les Cityzens au Stade de France. Leur mission s'avère donc claire : il faut gagner.
Dans ce but, Carlo Ancelotti peut compter sur son attaquant Karim Benzema, au sommet cette saison. Face au PSG, dans une ambiance incandescente dès l'arrivée du bus, les Madrilènes s'en étaient remis au génie du Français, auteur d'un triplé en 17 minutes qui a bouleversé le scénario d'une élimination quasi certaine après l'ouverture du score parisienne en première période et la défaite (0-1) au Parc des Princes.
City a déjà pu goûter à la ténacité du Real
Contre Chelsea, en quart de finale, l'international tricolore a d'abord ébloui Stamford Bridge avec un triplé lors du match aller (victoire 3-1). Au retour, alors que la Casa blanca était en feu, ultradominée et menée 0-3 à dix minutes de la fin, Benzema a une nouvelle fois joué un grand rôle dans un renversement de situation fou, sans oublier les gestes de grande classe de Thibaut Courtois et de Luka Modric. En prolongation, "KB9" a ainsi marqué le but qui a permis à son équipe de voir la demi-finale.
Prévenu, Manchester City a déjà pu constater les capacités du Real Madrid à revenir de nulle part, une nouvelle fois grâce à Karim Benzema. Le Français, auteur d'un doublé au match aller contre City, a maintenu son club en vie après un début de match qui a compliqué la tâche des siens. Menés 2-0 au bout de 11 minutes, les Madrilènes ont fait preuve de résilience pour revenir de Manchester avec un seul but de retard. Une petite victoire tant ils ont été dominés.
Man. City 4-3 Real Madrid
— UEFA Champions League (@ChampionsLeague) April 28, 2022
A Champions League classic!
⏰⚽️0⃣2⃣ De Bruyne
⏰⚽️1⃣1⃣ Jesus
⏰⚽️3⃣3⃣ Benzema
⏰⚽️5⃣3⃣ Foden
⏰⚽️5⃣5⃣ Vinícius Júnior
⏰⚽️7⃣4⃣ Bernardo Silva
⏰⚽️8⃣2⃣ Benzema #UCL pic.twitter.com/2WuHPvk1KK
Ainsi, pour l'heure, le Real plie mais ne rompt jamais. Pour remonter le déficit d'un but, les Madrilènes pourront, mercredi, de nouveau compter sur leur public. De l'arrivée du bus au coup de sifflet final, les fans du club de la capitale qui ont déjà vécu tant d'émotions à Santiago-Bernabéu, seront derrière leurs joueurs. "Ne jouez pas avec le roi", pouvait-on lire sur le tifo lors du match retour face à Chelsea. Réunis à la fontaine de Cybèle, samedi, pour fêter le 35e titre de champion d'Espagne du Real, joueurs et supporters veulent une nouvelle fois communier ensemble.
La résistance et la réussite merengue sont également l'ADN du club. "L'histoire du Real pèse beaucoup", avait réagi le milieu défensif Casemiro dans AS après la qualification face à Paris. Federico Valverde a repris ces termes avant le match aller contre Manchester City. Souvent dos au mur dans la compétition, les Madrilènes ont su s'appuyer sur leur expérience. Dans le 11 de départ du match retour contre le PSG, sept joueurs avaient déjà remporté la Ligue des champions contre trois Parisiens.
Sur les bancs, l'expérience parle également pour le Real Madrid avec Carlo Ancelotti. Ce dernier vient de marquer l'histoire des techniciens, devenant le premier entraîneur vainqueur des cinq grands championnats. Victorieux de la Ligue des champions à trois reprises, il incarne l'insubmersibilité de la Maison Blanche, ne semblant pas s'affoler même quand tout est contre son équipe. En face, Pep Guardiola, double lauréat de la C1, tente depuis 2016 d'offrir ce titre à Manchester City, en vain. Karim Benzema, lui, court après une cinquième "coupe aux grandes oreilles"... et un premier Ballon d'or.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.