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Ligue des champions : Impuissant, Marseille surclassé à domicile par Manchester City

Une classe d'écart. Au moins. Pour son deuxième match dans cette Ligue des champions, l'Olympique de Marseille n'a rien pu faire face à Manchester City. Battus sèchement 3 à 0 sur leur pelouse, les Marseillais ont tout simplement été impuissants face aux hommes de Pep Guardiola, pourtant pas à leur meilleur niveau. Mais face à des Olympiens trop défensifs, naïfs et inoffensifs, les Citizens n'ont pas eu à forcer leur talent. Résultat : à l'issue de la 2e journée, l'OM est bon dernier de son groupe avec zéro point, après la victoire de Porto contre l'Olympiakos (2-0).
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
  (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Pour sa première campagne de Ligue des champions depuis 203-2014, l’Olympique de Marseille est attendu. Sept ans après leur dernière participation, les Marseillais retrouvent la C1 avec le spectre de cette dernière campagne ratée, ponctuée d’un zéro pointé qui fait encore tache dans l’histoire européenne du club. Mais après deux rencontres, ce spectre ressurgit. Battus en ouverture sur la pelouse de l’Olympiakos (1-0), les Olympiens ont de nouveau chuté. Cette fois, rien d’humiliant, puisque c’est le Manchester City de Pep Guardiola qui est venu s’imposer au stade Vélodrome (0-3), grâce à des buts de Torres, Gündogan et Sterling. Mais plus que le score, c’est le visage affiché par l’OM qui peut inquiéter pour la suite.

Un OM tout sauf droit au but

Après une semaine de travail tactique intense à l’entraînement, Andre Villas-Boas avait bien décidé d’innover pour affronter le City de Guardiola. Pour tenter de contrer le bulldozer mancunien, le coach portugais avait disposé son OM dans un 5-3-2 très défensif sans Payet ni Benedetto, mais avec les flèches Thauvin et Radonjic censées plonger dans le dos de la défense citizen. Une idée qui se tenait sur le papier, mais qui a volé en éclat face au pressing et à la supériorité technique écrasante de City. C’est simple : l’OM n’a frappé qu’une fois au but dans le premier acte, à la 41e minute, par Radonjic. En dehors de cette légère éclaircie, Marseille a subi, recroquevillé sur son but.

Dès la première minute, De Bruyne allumait une première mèche au dessus, avant que Ruben Dias ne donne des sueurs froides sur deux corners consécutifs. Asphyxiés, les Marseillais paraissaient désorientés, incapables de sortir de leurs trente derniers mètres. Le match prenait vite des airs d’attaque-défense, avec Sterling et De Bruyne en chefs d’orchestre pour mener la défense de l’OM à la baguette. Mais c’est bien les Marseillais eux-mêmes qui allaient donner le bâton pour se faire battre. Sur une passe en retrait mal ajustée de Rongier, De Bruyne récupérait le ballon et le glissait vers Torres qui ajustait tranquillement Mandanda (0-1, 17e). Punit sur une faute technique, Marseille échappait ensuite de peu au break, notamment sur une frappe de Zinchenko (34e), mais respirait un peu après la demi-heure, parvenant enfin à enchaîner les passes jusqu’à la fameuse frappe de Radonjic.

Trop timide, l'OM puni par City

De retour sur la pelouse, les Marseillais n’ont cette fois pas attendu avant de s’approcher des buts d’Ederson. Comme souvent ces dernières semaines, le danger est venu de Florian Thauvin, parti de son côté gauche vers l’axe, avant de frapper du gauche sur le poteau du gardien citizen, auteur d’une manchette peu académique sur le coup, mais efficace (54e). Dix minutes plus tard, un bon centre de Thauvin était repoussé in extremis par la défense de Manchester City, devenu aussi soporifique que l’OM dans ce second acte. Etonnnant. Et de quoi donner de l’espoir à Marseille, si tant est que les Marseillais y croyaient. Mais pas sûr, vu leur attitude. Alors qu’il semblait y avoir la place d’au moins égaliser, l’OM hésitait entre se projeter et défendre. Résultat : il ne se passait rien.

Loin de faire grosse impression dans cette seconde période, Manchester City maîtrisait sa soirée, du haut de sa courte avance. Sur une accélération, Foden transperçait la défense olympienne avant de centrer. Au second poteau, Amavi se ratait et le ballon revenait sur Gündogan, tout heureux de faire le break (0-2, 76e). Les entrées de Payet et Benedetto dans la foulée n’y changeront rien. Au contraire : Riyad Mahrez, entrée en jeu lui aussi, enclenchait le coup de massue d’une passe laser pour De Bruyne, qui servait Sterling sur un plateau dans la surface (0-3, 81e). Le coup de grâce pour l’Olympique de Marseille, tout simplement dépassé par un Manchester City pourtant loin de son meilleur niveau, mais quand même dans une autre galaxie que l’OM. Après deux journées, Marseille pointe à la dernière place de son groupe avec 0 point, 3 derrière Porto et Olympiakos (battu 2-0 au Portugal), et 6 derrière City. 

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