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Ligue des champions : "Ça aurait été incroyable que tout le monde soit là", la déception des supporters de l'OM avant le match à huis-clos contre le Sporting Portugal

Battu lors de ses deux premiers matches, l'OM reçoit le leader du groupe D de la Ligue de champions dans une rencontre sans public, après les incidents en tribunes contre l'Eintracht Francfort.

Article rédigé par Jean-Pierre Blimo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le stade Vélodrome de Marseille, où se déroulera le match OM-Francfort.  (BORIS HORVAT / AFP)

Au pied du mur sportivement et un stade vide côté ambiance. Après deux défaites lors des deux premières journées de Ligue des champions, les joueurs de l'OM attendent ceux du Sporting Portugal de pied ferme, mardi 4 octobre, dès 18h45. Et l'inquiétude est là : l'équipe de Lisbonne a, elle, a gagné ses deux premiers matchs. Autre écueil pour les Olympiens, ils n'auront pas l'appui du public : la rencontre des phases de poules se joue à huis-clos, à cause des jets de fumigènes échangés entre les supporters de l'Olympique de Marseille et de l'Eintracht Francfort, le 13 septembre dernier. L'OM avait alors perdu face 1-0 aux Allemands.

Devant les grilles du stade Vélodrome, Cynthia, grande fan de l'OM, trouve que la fermeture de toutes les tribunes est "complètement disproportionnée !". Et de préciser : "Après, une faute reste une faute. Mais non, là, c'est abusé !"  La frustration est d'autant plus grande que ce match apparaît comme le plus important de ce début de saison. "Ça aurait été incroyable que tout le monde soit là, qu'on soit derrière à 100 %.  Après, c'est vrai qu'il faut se retenir quand même", reconnaît Mouinzou, abonné du "Vél'". Le virage nord du Vélodrome sera par ailleurs fermé lors de la réception des Anglais de Tottenham le 1er novembre prochain. Les Marseillais seront donc privés quasiment de leurs spectateurs pour ces deux derniers matches à domicile. 

"Difficile de ne pas répondre"

Florian, un autre supporter frustré, estime que les incidents par tribunes interposées étaient une erreur, avant de confier comprendre le geste : "C'est dur de ne pas répondre. J'avais des collègues qui y étaient. Ils m'ont dit que le premier fumigène et partie du collectif de Francfort. Après, il y a eu quelques signes, quelques insultes... Alors c'est vrai que dans l'ambiance du match, dans l'euphorie, c'est difficile de ne pas répondre." Francfort a écopé d'une amende de 45 000 euros et d'une interdiction de vendre des billets à ses supporters pour le prochain match à l'extérieur avec sursis, en raison de "comportement raciste" et de jets d'engins pyrotechniques, avait indiqué l'UEFA, fin septembre. 

Yannis, enfin, abonné, lui, du virage Sud, ne blâme pas les supporters du virage d'en face : il en veut surtout à l'UEFA. "Moi, je pense qu'on aurait dû éviter que les supporters se déplacent parce qu'on savait que ça allait se passer comme ça..." Privés de tribunes, de nombreux fans  devraient tout de même se retrouver aux abords du stade, car ils le savent : même s'il restera encore trois matches à disputer avant la fin du premier tour, une victoire semble nécessaire aux joueurs de l'OM - pourtant en confiance en Ligue 1 - s'ils veulent espérer se qualifier pour les 8e de finale au printemps prochain.

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