18 ans que le PSG attendait ça
Le PSG s'est taillé un costume européen. En un peu plus de 18 mois depuis l'arrivée des fonds de QSI, le club de la capitale est passé d'outsider de Ligue 1 à top 8 européen. Une métamorphose impressionnante et plus rapide que prévue. Les arrivées de Javier Pastore, Thiago Silva, Alex, Ezequiel Lavezzi, Thiago Motta, Zlatan Ibrahimovic ou David Beckham, entre autres, ont permis cette mue incroyable. Le PSG, qui voulait d'abord décrocher un titre de champion de France avant de jouer un grand rôle dans la compétition européenne, est en train de faire d'une pierre deux coups. Et que cette équipe façonnée à coups de millions plaise ou non, elle parvient à sauver l'honneur des clubs de l'Hexagone en C1, qui compteront au moins un représentant en quarts de finale cette année.
Pour trouver trace de Paris dans les annales du top 8 de l'Europe, il fallait remonter jusqu'à 1995. Une époque bénie pour les supporteurs du PSG qui comptait notamment dans ses rangs Rai, David Ginola, George Weah, et un fameux Luis Fernandez à la barre. Un temps que les moins de 20 ans… connaissent à peine ! A l'époque, les Franciliens avaient dominé Barcelone en quarts de finale, (1-1) au Camp Nou et (2-1) au Parc des Princes lors d'un match légendaire, avant de s'incliner face au Milan AC, tenant du titre.
Dans les pas de Rai, Ginola et Weah
Ce PSG version 2012-2013 saura-t-il marcher dans les pas de ses glorieux aînés ? Il est encore trop tôt pour le dire. Ce qui clair, en revanche, c'est que le match de mercredi face à Valence (1-1) soulève de nombreuses interrogations. Est-ce la peur de l'échec qui a timoré à ce point l'effectif de Carlo Ancelotti ? L'animation offensive fut longtemps proche du néant et il a fallu l'entrée en jeu très probante de Kevin Gameiro (58e min) pour sortir les leaders de L1 de l'ornière. Quelque soit son adversaire en quarts de finale, il faudra en tout cas que le PSG montre un tout autre visage. Les Parisiens pourront s'appuyer sur le retour de Marco Verratti (suspendu mercredi) et de Zlatan Ibrahimovic pour le match retour, ô combien précieux dans le petit jeu et la finition.
Jusqu'où pourra aller Paris ? Carlo Ancelotti lui-même ignore encore les capacités de sa formation : "Je ne sais pas si on peut aller au bout, confiait-il en conférence d'après-match. Au début de cette compétition, personne ne savait ce qu'on pouvait faire. Aller en quarts de finale la première année, c'est fantastique. Il faut attendre le tirage (ndlr: le vendredi 15 mars, à Nyon)." Le tirage, justement, pourrait être le plus grand allié pour le PSG. Car s'ils ne semblent pas encore prêts à contrer des grosses écuries comme le Real Madrid ou la Juventus, déjà qualifiés, ou le Bayern Munich (sur le point de le faire), Blaise Matuidi et consort pourraient tirer leur épingle du jeu face à des formations comme Schalke 04 ou Galatasaray. Et on le sait, le PSG a la bonne habitude d'être heureux au tirage. Début de réponse le 15 mars.
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