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Ligue des champions : le PSG beaucoup trop fort pour Leverkusen (4-0)

Le huitième de finale aller n'a été qu'une formalité pour les Parisiens, faciles vainqueurs des Allemands. 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
La joie des joueurs parisiens après le 4e but signé Yohan Cabaye, contre Leverkusen, en 8e de finale de la Ligue des champions, le 18 février 2014.  (SASCHA SCHUERMANN / AFP)

Le PSG a fait un grand pas vers la qualification en quarts de finale de la Ligue des champions en écrasant le Bayer Leverkusen, en huitième de finale aller, 4-0, mardi 18 février. Les Parisiens ont ouvert le score dès la 3e minute par Blaise Matuidi, ont tué la rencontre avant la pause grâce à deux buts de Zlatan Ibrahimovic, avant de corser l'addition grâce à un but de Yohan Cabaye en fin de rencontre. Que retenir de cette rencontre ? 

Le PSG n'a pas tremblé

Le PSG a franchi un cap. On les avait vus laborieux contre Valence, en huitième de finale, la saison passée. Cette fois, contre Leverkusen, il n'y a pas eu match. Le deuxième de la Bundesliga a fait office de faire-valoir à l'équipe parisienne, qui a affiché des statistiques de possession de balle hallucinante, dignes du FC Barcelone à domicile. "On attendait ce match depuis longtemps, et on a senti une montée en puissance. On sentait que les joueurs avaient envie d'en découdre. Marquer à la troisième minute, ça aide. Il n'y a qu'à féliciter les joueurs", se félicite l'entraîneur Laurent Blanc sur Canal+. A-t-on vu un grand PSG ? "Oui", répond Blanc. L'objectif d'atteindre au moins les quarts de finale est atteint à 99%.

Zlatan Ibrahimovic enfin décisif

Le buteur suédois, d'habitude discret lors des matchs à élimination directe, a fait forte impression en marquant deux buts, dont un splendide, une frappe de 20 mètres chronométrée au-delà des 100 km/h. A la pause, une fois la mission accomplie, "Ibra" a décidé de jouer au milieu de terrain, ce qui ne l'a pas empêché de créer de grosses occasions en toute fin de match. Un match plein pour l'attaquant suédois, qui ces derniers se retrouvait trop souvent seul sur le front de l'attaque depuis la blessure d'Edinson Cavani. Ça n'a pas été le cas contre Leverkusen. "C'est plus facile de bien jouer quand on est dans une équipe qui tourne bien", a-t-il déclaré, modeste, après la rencontre, sur Canal +.

On n'a pas reconnu Leverkusen

Les amoureux de la Bundesliga ont été déçus. L'équipe de la Ruhr a confirmé ses difficultés face aux gros calibres en Coupe d'Europe : après avoir encaissé neuf buts en deux matchs contre Manchester United en phase de poules, le Bayer a encore craqué. Lents, pas coordonnés, sans ambition, suicidaires en défense, les joueurs allemands n'ont proposé aucune opposition face à un PSG surmotivé. On n'a pas vu les redoutables ailiers Son et Sam, pas vu non plus l'attaquant Kiesling, et la paire qui devait faire la loi au milieu, Rolfes-Bender n'a pas existé. Les joueurs allemands peuvent déjà penser à sauver leur deuxième place en championnat... pour accéder à la Ligue des champions l'année prochaine. 

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