Cet article date de plus de treize ans.

Evian, un pas de plus vers la L1 ?

Leader de Ligue 2 avant cette 34e journée, Evian-Thonon se rend chez son voisin grenoblois, lanterne rouge reléguée administrativement et qui n'a plus gagné lors de ses 4 derniers matches, pour se rapprocher de la montée. A cinq journées de la fin du championnat, Dijon, son dauphin, ne devrait pas perdre de temps lors de la venue de Châteauroux. En revanche, Ajaccio (3e) a un délicat voyage à Boulogne (6e). Sedan et Le Mans sont en embuscade en cas de faux pas.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Evian Thonon Gaillard

"Contre Le Mans (3-0) on a sans doute réalisé le match le plus accompli de notre saison. On a fait un très bon match, on a bien géré. Si on joue sur nos qualités, on sait qu'on n'a rien à envier à personne". Promu cette année en Ligue 2, les joueurs d'Evian-Thonon et notamment Youssef Adnane ont emmagasiné une énorme confiance. De leur parcours surprise en début de saison devrait certainement sortir promu de belle facture pour la Ligue 1. En battant les Manceaux lundi dernier, les savoyards ont infligé un sérieux coup à un autre prétendant à la montée tout en se ménageant un matelas de quatre points sur son premier poursuivant, et de six points sur le quatrième, première équipe à ne pas accéder à la Ligue 1. Mais confiance ne signifie pas pour autant négligence, et au moment de rendre visite à un autre ancien pensionnaire de Ligue 1, le voisin grenoblois, l'heure n'est pas à la démobilisation: "On ne doit pas trop se projeter vers l'avenir et rester concentré sur ce match contre Grenoble. C'est étonnant de voir cette équipe dans cette situation. Autant on pouvait s'attendre à ce qu'ils descendent de L1, mais cette saison ils ont quand même des noms, de l'expérience mais ils ont beaucoup de malchance". Lanterne rouge de Ligue 2, Grenoble doit courir après l'argent pour tenter de lever la rétrogradation administrative de la DNCG, qui doit rendre un avis définitif. Et ce n'est pas avec quatre derniers matches sans victoire que les Isérois arrivent en confiance pour défier le leader.

Premier dauphin (au bénéfice d'une meilleure différence de buts), Dijon se révèle sur le tard et se voit également proposer un match, a priori dans ses cordes. Les Castelroussins sont en effet en plein ventre mou et ne peuvent plus craindre grand-chose ni espérer quoique ce soit. Leur venue pourrait être idéale pour les hommes de Patrice Carteron, qui ont tout de même la pression d'occuper cette place de second en compagnie d'Ajaccio et avec seulement deux points d'avance sur Sedan et Le Mans, bien décidés à jouer leur carte jusqu'au bout pour revoir la L1. "Aujourd'hui, nous avons deux points d'avance sur le 4e, mais ce n'est pas grand-chose. Depuis trois ou quatre matches, l'équipe a dû faire face à une vague médiatique à laquelle elle n'est pas vraiment habituée. Nous savons que des observateurs considèrent que nous serons devancés par d'autres équipes plus expérimentées. Je ne m'en offusque pas", notre l'entraîneur dijonnais.

Beaucoup moins bien lotis, les Ajacciens doivent se rendre à Boulogne dont la 6e place et surtout les 5 points de retard sur le 2e devraient le priver d'ambition de montée. Mais en cas de victoire sur les Corses, les Nordistes pourraient de nouveau rêver, d'autant que l'ACA a raté le coche la semaine dernière contre Sedan (0-0).  "Il ne faut plus réfléchir désormais, prendre des points à l'extérieur et gagner nos deux matchs à la maison", lance Jean-Baptiste Pierazzi, le défenseur corse.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.