Cet article date de plus de quatre ans.

Violences sexuelles : "Évidemment que nous sommes affectés", reconnaît Moulin

L'entraîneur d'Angers, Stéphane Moulin, a reconnu vendredi soir que les joueurs étaient affectés par les accusations d'agressions sexuelles contre le président du club, Saïd Chabane, même si la défaite 2-0 contre Lille relevait surtout de la supériorité de l'adversaire.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
  (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

L'affaire Chabane continue de faire des dégâts ce week-end. La mise en examen du président d'Angers ce mercredi après les plaintes de quatre salariés ou anciennes salariées du club a créé une ambiance difficile à vivre au sein du club."Ce n'est pas une excuse. Mais les joueurs, le staff, tous les gens qui composent le staff ne sont pas des robots ni des machines. Evidemment que nous sommes affectés", a déclaré M. Moulin à la presse après la défaite ce samedi face à Lille (2-0).

"Les joueurs sont épuisés"

"Ce soir, je soutiens haut et fort les joueurs. On ne tire pas sur une ambulance", a-t-il ajouté. "On touche à quelque chose de très sensible, il faut faire très attention de ne pas tomber dans l'émotion. Les joueurs sont épuisés, fatigués, moi avec. On est proches de notre président, le président est proche de ses joueurs et du staff et ça nous touche."

Mais Lille n'était "pas le bon adversaire pour pouvoir espérer faire quelque chose compte tenu de tout ça", a estimé l'entraîneur. "On est tombés sur une équipe qui nous est très largement supérieure (...). Je n'ai rien à reprocher aux joueurs, ils ont donné le maximum de ce qu'ils pouvaient donner."

"On termine un cycle difficile. Sans minimiser, on vient de terminer 5 matches de championnat où on a fait 2 nuls, 3 défaites", a-t-il rappelé. "Il n'y a pas de crise sportive", a poursuivi Moulin. "On va se ressourcer puis redémarrer un nouveau cycle à partir de lundi. Il nous restera 14 matches à disputer pour atteindre notre objectif."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.