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Un Olympique de Marseille à nouveau serein face à Angers ?

Décevant et mal en point avant l'intersaison, l'OM a su relever la tête en ce début d'année. D'un point de vue comptable, les hommes de Rudi Garcia sont toujours en course pour une place en C1 et le visage affiché n'est plus le même. Le regard fantomatique de Mitroglou a laissé place à la joie communicative d'un Mario Balotelli réveillé. Reste à savoir si l'éclaircie se confirme. Face à Angers samedi, les Olympiens n'ont en tout cas aucune raison de retomber dans leurs travers.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
  (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

L'OM du mois de novembre et celui du mois de mars ne sont pas les deux mêmes équipes. La première, à la limite du ridicule en Ligue Europa, s'était embourbée dans une série morose enclenchée après la défaite contre la Lazio Rome au Vélodrome (1-3). Deux victoires en quinze matches toutes compétitions confondues de fin octobre à mi-janvier, une performance bien loin des standards d'une équipe de haut de tableau en Ligue 1. Mais depuis le succès contre Bordeaux (1-0) début février, les Olympiens ont pris un nouveau souffle.

Une série de cinq victoires en six matches a permis aux hommes de Rudi Garcia de rebondir, si bien qu'ils sont pour l'heure quatrièmes. Seuls Paris, Lille et Lyon ont fait mieux qu'eux depuis le début de la saison. Sur le terrain, l'impact de Mario Balotelli n'est plus à prouver. Muet avec Nice, l'Italien a déjà inscrit cinq buts en huit matches sous ses nouvelles couleurs. A ses côtés, Valère Germain a rompu le signe indien après 21 matches sans marquer. Derrière, la charnière Caleta-Car - Kamara a rassuré. Les Phocéens ont d'ailleurs remporté leurs quatre dernières rencontres à domicile sans encaisser de but depuis l'installation du duo.

Les résultats sont là. On se dirige vers un projet de jeu cohérent. Et sur les réseaux sociaux, sourires et blagues de vestiaire se font le miroir d'une sérénité retrouvée. On en aurait presque oublié les défaites contre Andrézieux et l'Apollon Limassol...

Aujourd'hui, Marseille vise une qualification en Champions League. Impensable il y a encore quelques semaines. Les six points de retard sur l'OL sont loin d'être rédhibitoires. Rudi Garcia y croit. Il tient à rappeler qu'il "reste encore un quart du championnat à jouer". Mais pour cela, la victoire est obligatoire contre Angers samedi. Le coach olympien a préparé le fusil et la tenue de camouflage. "Quand on est chasseur, on dépend du chassé, s'il ne fait pas de faux-pas vous n'avez aucune chance de revenir", a-t-il déclaré en conférence de presse. Comprendre : la chasse au Lyon est ouverte, mais je vous préviens, on ne va peut-être pas y arriver. L'eau tiède continue de couler sur la Canebière. 

Peut-être qu'on ne veut pas jouer les chats noirs en clamant trop tôt le retour d'un OM conquérant. Peut-être que l'entraîneur préfère se murer dans les poncifs et donc éviter les déclarations tapageuses. En tout cas, son équipe n'aura définitivement pas le même visage que celui affiché face à Angers au match aller (1-1). Bouna Sarr avait alors permis aux siens d'arracher un point à cinq minutes de la fin du temps additionnel.

Cette fois, l'OM devra assumer son statut de favori même si Steve Mandanda, Boubacar Kamara et Hiroki Sakai sont absents. En face, Angers sera "extrêmement diminué". Les mots sont du coach Stéphane Moulin. Le SCO sera privé de son attaquant Stéphane Bahoken, buteur à l'aller, de Manceau, Pellenard, Kanga, Aït Nouri et Pavlovic. Cheikh Ndoye est incertain et devrait être suppléé par Vincent Pajot ou Pierrick Capelle, deux options pas à 100% de leurs capacités.

Les Angevins n'ont plus grand chose à jouer. Douzièmes avec 14 points d'avance sur la zone des relégables et 10 points de retard sur la zone Europe. L'enjeu est bien plus important côté olympien. Il n'y aura donc pas d'excuse face à une formation décimée qui reste sur quatre matches sans victoire et un petit point pris en Ligue 1.

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