Reims-Om : 1-1
L'hémorragie est stoppée. L'OM restait sur deux défaites à Paris et contre Nice sans marquer de but. A Reims, les Phocéens ont frôlé la correctionnelle quand Antoine Devaux a ouvert le score. Pourtant dans le jeu, les hommes de José Anigo avaient affiché un visage séduisant par moment à l'image de Payet ou Gignac en première mi-temps. Mais l'action qui a amené le but rémois a mis en lumière les maux marseillais, à savoir les largesses défensives. Dos au mur et voyant la qualification européenne s'éloigner, l'OM a su trouver les ressources pour aller égaliser à l'entame des dix dernières minutes par l'inévitable André-Pierre Gignac, auteur de son 13e but de la saison. Un moindre mal pour l'OM qui évite le pire avec ce nul qui ne fait toutefois pas ses affaires.
La situation était critique à l'OM avant cette 29e journée. Elle ne s'est pas empirée après le déplacement à Reims, mais tout ne va pas mieux. Sur la défensive dans les premières minutes, "flottantes", selon Gignac, les Phocéens ont tremblé devant la frappe de Grzegorz Krychowiak (8e minute) première alerte sur le but de Steve Mandanda. Elle a eu le mérite de réveiller des Phocéens et notamment le duo Payet-Gignac, le plus en vue des 45 premières minutes chez les visiteurs. Le second était à la reception d'un centre du premier mais la tête, puissante, était repoussée par un Kossi Agassa vigilant (15e minute). Le portier rémois se dressait encore face à Benoît Cheyroux en fin de premiière période avant de pousser un ouf de soulagement sur un coup-franc, très bien tiré de Dimitri Payet qui léchait le montant.
Gignac récompensé
En seconde période, l'OM allait payer cash la poussée du Stade de Reims. Peu après l'heure de jeu, Nicolas De Préville se jouait de la défense olympienne et adressait une frappe rasante que Mandanda repoussait difficilement (66e). Dans la foulée, le débordement de Franck Signorino laissé seul par Mathieu Valbuena se traduisait par un centre parfait pour la tête d'Antoine Devaux qui trouvait la lucarne du capitaine de l'OM. Le milieu de terrain signait son deuxième but de la saison. Une réalisation qui anéantissait les efforts des Phocéens. Pourtant, le doute n'a pas traversé longtemps les esprits des hommes de José Anigo qui sont repartis à l'attaque, à l'image de André Ayew, monté d'un cran.
Rod Fanni, sur un nouveau débordement, trouvait d'ailleurs la tête du Ghanéen qui devançait la sortie d'Agassa et trouvait seul au deuxième poteau son partenaire Gignac. L'attaquant n'avait plus qu'à pousser pour ramener les deux équipes à égalité (80e). Le buteur venait peut-être de sauver les ambitions européennes de son équipe, mais regrettait au micro de BeIn Sport ce résultat nul. "C'est dommage parce qu'on avait besoin de ces trois points", a-t-il déclaré.
Le tweet d'OptaJean
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