Nice-OM : Marseille renverse Nice et s'invite sur le podium
On peut reprocher beaucoup de choses à cet OM-là mais, depuis la mini-crise née des lourdes défaites face à Monaco et Rennes, on n'enlèvera pas à cette équipe sa capacité de résilience, son mental. Elle l'a prouvé à Nice, un endroit rarement accueillant pour elle, en remontant un écart de deux buts après un quart d'heure de jeu, quand chacun espérait ou craignait, selon d'où on se place, un scénario à la Monaco (6-1). Le mental est symbolisé par Lucas Ocampos que l'on qualifiera de renard des temps modernes, toujours bien placé pour inscrire des buts peu communs mais ô combien importants. Derrière Paris et Monaco, l'OM se place et personne n'aurait misé là-dessus il y a un mois.
Nice assomme Marseille
Tout avait mal commencé pour l'OM, rapidement breaké après une belle tête de Balotelli sur un bon corner de Lees-Melou (4e) et une frappe déviée par Rami de Séri suite à un ballon perdu par Amavi à l'entrée de la surface (16e). Une minute plus tôt, le même Séri avait d'ailleurs contraint Mandanda à la parade sur une première frappe. Les Olympiens n'avaient pas pris l'avertissement au sérieux.
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Nice aussi était averti. Ce Lucas Ocampos est un joueur étonnant. A la 26e minute, c'est lui qui était dans les six mètres pour catapulter dans le but de Cardinale, qui n'y pouvait rien (cette fois-ci), un ballon qui traînait. L'OM n'était pas guéri, Pléa répondait et obligeait Mandanda à se coucher (28e) alors que Saint-Maximin ratait le face à face pour un nouveau break (38e). L'OM était sous une bonne étoile ce dimanche soir puisque c'est Lees-Melou, bien aidé par une belle percée de Thauvin, qui mettait les deux équipes à égalité (2-2, 41e) sur un tacle désespéré dans sa surface. On se dit alors que les Marseillais, pas très cohérents dans le jeu, sont heureux de rentrer aux vestiaires avec un but d'avance. C'était avant la bourde de Cardinale qui manquait sa parade sur une frappe timide de Luiz Gustavo. Qui était là pour marquer de la tête ? Ocampos bien sûr, pour sa 4e but de la saison (44e).
Gustavo et Mandanda, les hommes du second acte
La pause n'a pas permis aux joueurs de Lucien Favre de se remettre les idées à l'endroit. Luiz Gustavo anticipait alors que Séri attendait son ballon... Habitué au travail de l'ombre le Brésilien y allait de son but pour le 4-2 (48e) sur une frappe du gauche puissante à ras de terre. Déjà souvent averti depuis le début de saison, le milieu de terrain olympien a cette fois été expulsé pour une semelle qui a traîné sur le tibia de Lees-Melou (67e). Même à dix, l'OM tient le choc mais va vivre une fin de match compliquée.
Sur le coup franc qui suivait, Mandanda repoussait des poings la frappe de Balotelli (69e). Il devait une nouvelle fois s'employer sur un penalty frappé et manqué par Pléa (83e) ! Affûté comme jamais, le numéro 2 de l'équipe de France était encore présent sur une frappe flottante de Balotelli aux 25 mètres. Au total, Mandanda a réalisé neuf arrêts dans cette partie. Phénomène.
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Ce succès, le premier sur un candidat direct cette saison permet à l'OM de grimper sur le podium, à trois points seulement de Monaco. Qui l'eût cru ?
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