Ligue 1 : Lille à l'envers avant l'Europe, Rennes piégé en supériorité numérique... Ce qu'il faut retenir des matchs de dimanche

Au lendemain des victoires marseillaise contre Brest et parisienne face à Lens, le week-end de Ligue 1 s'est poursuivi, dimanche 27 août, avec un nouveau nul du Stade rennais dans le match de 13 heures. Malgré deux buts d'avance, les Bretons ont vu Le Havre recoller en infériorité numérique (2-2). Durant le multiplex, Strasbourg a dominé Toulouse à domicile (2-0) tandis que Reims et Metz sont respectivement allés gagner à Montpellier (3-1) et Clermont (1-0). En fin d'après-midi, Lille s'est écroulé face à Lorient (1-4), avant que Lyon et Nice se quittent sur un score vierge, qui n'arrange personne (0-0).

La tête ailleurs : Lille coule à Lorient avant le retour à Rijeka

Les Dogues étaient peut-être déjà tournés vers Rijeka. Son équipe ayant remporté le barrage aller de Ligue Europa conférence au forceps contre les Croates (2-1), jeudi, Paulo Fonseca a fait le choix de reposer ses milieux Rémy Cabella et André Gomes dans le Morbihan. Mais cela ne lui a pas franchement réussi. En une minute et dix secondes, les Merlus ont piqué par deux fois sur deux erreurs défensives des Nordistes, punis coup sur coup par Laurent Abergel (9e, 1-0) et Julien Ponceau (10e, 2-0).

A l'envers, les Lillois ne sont pas parvenus à recoller au score malgré la réduction de la marque de Jonathan David contre le cours du jeu (56e, 2-1) et se sont même effondrés. Les Lorientais sont repartis de l'avant, Romain Faivre plantant une troisième banderille par un subtil piqué au-dessus du gardien (62e, 3-1), avant que Vincent Le Goff n'enfonce le clou (67e, 4-1). Le Losc a manqué une belle occasion de se rassurer avant un périlleux match retour dans le nord de la Croatie, qui décidera de la suite de leur saison.

La contre-perf’ : Rennes perd des points en supériorité numérique

Rennes s’attendait à un début d’après-midi tranquille face à un nouveau promu. Fort de sa victoire 5-1 contre Metz en ouverture, le SRFC semblait se diriger vers une pareille déculottée face au Havre alors qu’il menait déjà de deux buts à la 25e minute de jeu. Mais les œuvres de Ludovic Blas en deux temps (4e, 1-0) et du défenseur Christopher Wooh en renard des surfaces sur un coup franc lointain mal renvoyé par la défense adverse (24e, 2-0) n'ont pas suffi à enterrer le HAC.

Incarnation de la force mentale des Normands, Nabil Alioui a d’abord relancé les siens d’une tête décroisée (40e, 2-1), avant d’égaliser d’un tir enroulé sur un contre mené en solitaire (70e, 2-2). "Le deuxième but, c’est vidéo gag du début à la fin. C’est un manque d’agressivité, de concentration. Ce n’est pas acceptable si on a des ambitions", a fustigé Bruno Genesio après la rencontre. Un camouflet d'autant plus regrettable que les Rennais évoluaient à 11 contre 10 lors de la dernière demi-heure après l'exclusion pour deux cartons jaunes du Havrais Samuel Grandsir (62e).

Les bonnes pioches : Teuma, Tamari, Emegha... Les nouvelles têtes de la Ligue 1 s'illustrent

L'homme du jour en Ligue 1 est maltais et s'appelle Teddy Teuma. La recrue rémoise - arrivée cet été en provenance du club bruxellois de l'Union saint-gilloise - a inscrit un doublé remarqué pour assurer le succès des siens sur la pelouse de Montpellier. A la baguette sur le corner de l'ouverture du score signée Yunis Abdelhamid (8e, 0-1), le milieu offensif de 29 ans a propulsé un coup franc dans la lucarne d'un Benjamin Lecomte impuissant (41e, 0-2).

Puis il a redonné de l'air aux hommes de Will Still d'une frappe pure à l'entrée de surface (56e, 1-3) pour répondre à une réalisation similaire du "Messi jordanien", Mousa Tamari, dans le temps additionnel de la première période (45e+4, 1-2). "Je lui tire mon chapeau. Teddy est impliqué sur les trois buts et il met une frappe sur le troisième… Je n'ai pas les mots pour dire à quel point elle est belle", a commenté son entraîneur en conférence de presse.

Dans le même temps, le jeune attaquant néerlandais Emanuel Emegha, acheté au club autrichien du Strum Graz, a sorti Strasbourg de l'ennui à La Meinau en marquant le premier but de la rencontre contre Toulouse (52e, 1-0). De quoi permettre au Racing de compter six points après trois journées, soit son meilleur total dans l'élite au XXIe siècle à ce stade.