Ligue 1 : Ben Yedder et Slimani font chavirer Monaco, Nice manque le top 5
► Le duo : Ben Yedder- Slimani, nouvel épisode
Un manque d'inspiration dans le jeu et sur coups de pied arrêtés, une défense fébrile et un Wissam Ben Yedder bien esseulé devant : on a vu Monaco faire du classique pendant une heure, à savoir une équipe monégasque encore loin de ses ambitions de haut de tableau. Rajoutez à ça une jolie boulette de Benjamin Lecomte avec une relance totalement ratée pour l'ouverture du score de Serhou Guirrassy et voilà Amiens solidement en tête pour sa 100e en Ligue 1.
C'est finalement un duo que l'on avait un peu perdu de vue qui a permis à Monaco de renverser le scénario de ce match. Un enchaînement parfait signé Wissam Ben Yedder (85e) et une tête du revenant Islam Slimani dans le temps additionnel (90e+2) permettent aux hommes de Robert Moreno d'aller chercher trois points inespérés et de s'installer dans le top 5 du championnat, avec un point d'avance sur Bordeaux. Amiens, 19e avec 20 points, continue de couler avec un 12e match de rang sans victoire.
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► Nice manque le coche
Ils avaient le top 5 à portée de main, avant de le laisser filer : Nice pourra regretter ce match face à Nîmes. Les Crocos, menés d'entrée après le premier but en Ligue 1 d'Alexis Claude-Maurice (6e), n'ont rien lâché pour aller chercher leur première victoire de la saison à l'extérieur. Un coup de casque de Loïck Landre a permis à Nîmes de recoller avant la pause (44e), avant que Hicham Boudaoui ne complique les affaires niçoises en prenant rouge direct pour un tacle très en retard sur Romain Philippoteaux. Grimaçant, le Nîmois n'est resté que cinq minutes de plus sur le terrain... le temps de voir sa volée tromper Benitez et de mettre les siens devants (53e). Grâce à un Bernardoni de gala, et un dernier but signé Moussa Koné dans le temps additionnel (90e+3), Nîmes enchaîne un troisième succès de rang et sont désormais barragistes. Nice est 11e.
► Le festival que l'on n'avait pas vu venir
Un "choc" entre la 20e et la 16e attaque de Ligue 1 : autant dire que l'on ne s'attendait pas à un festival de buts entre Dijon et Nantes. Si on avait su... 4 buts lors des 30 premières minutes, où Simon (20e) et un CSC d'Alphonse (33e) ont répondu aux deux réalisations dijonnaises signées Mavididi (15e) et Julio Tavares (24e) : la Ligue 1 qu'on aime. Malgré de belles promesses, ce match est retombé dans le sommeil, avant un finish de dingue. Invaincu à domicile depuis 9 matches, Dijon pensait arracher les trois points grâce à Mavididi (90e), homme du match avec deux buts et une passe décisive. Andrei Girotto ne l'a pas vu de cet oeil-là, sa tête en feuille morte trompant Rúnar Alex Rúnarsson au bout du bout (90e+2). Retourné dans le temps additionnel le week-end dernier par Rennes, Nantes peut cette fois savourer un money-time. Pas trop longtemps non plus, car les Canaris restent quatre matches sans victoire en ligue et plongent à la 12e place.
► Un champion du monde en Ligue 1
A Rennes, malgré le contexte particulier 24 heures après le départ surprise du désormais ex-président Olivier Létang, retour à la Ligue 1 avec le derby breton face à Brest. Malgré une domination globale et les meilleures occasions, dont cette barre transversale trouvée par James Léa-Siliki en première période (38e), les Rennais - toujours 3es de Ligue 1 - marquent encore le pas, quatre jours après leur défaite à Lille. On retiendra surtout de ce derby les premiers pas de Steven Nzonzi en Ligue 1. Le champion du monde 2018 a joué 25 minutes, remplaçant Léa-Siliki peu après l'heure de jeu. Encore à court de rythme, le néo-breton a laissé entrevoir par instants sa qualité de passe. Pas assez pour faire basculer ce derby côté rennais.
► Metz, un de chute en 2020
Une combinaison parfaite sur corner, une belle volée d'Ibrahima Niane à l'entrée de la surface et un stade Saint-Symphorien qui chavire dès la 3e minute : on imaginait Metz lancé comme une fusée, surfant sur sa dynamique du moment et ces 6 matches sans défaite en Ligue 1. Oui, sauf que ça, c'était avant l'expulsion de Vincent Pajot... dès la 10e minute de jeu pour un tacle très en retard sur Kwateng. 80 minutes à 10 ? La mission s’annonçait compliquée et elle le fut. Malgré un Bordeaux toujours timide, les Messins ont fini par craquer en début de deuxième mi-temps sur une frappe contrée de Basic (52e). Si Jimmy Briand a trouvé le poteau (70e), Rémi Oudin a lui profité efficacement des largesses de la défense messine pour loger sa volée dans les filets d'Oukidja et inscrire son premier but sous le maillot girondin (84e).
Bordeaux en profite pour basculer dans la première partie de tableau (6e) et enchaîne un quatrième match sans défaite en Ligue 1. Fin de série en revanche pour Metz, 16e avec 27 points, et toujours plongée dans l'opération maintien.
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