Ligue 1 : battu par Montpellier et sans victoire depuis six matchs, Nice ne répond plus

Désormais cinquième de Ligue 1, Nice n'est plus que l'ombre de l'équipe surprise du début de saison après sa défaite contre Montpellier (1-2), suivie de tensions entre joueurs et ultras, vendredi soir.
Article rédigé par Elio Bono, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
La détresse niçoise après la défaite contre Montpellier (1-2) le 8 mars 2024. (VALERY HACHE / AFP)

Le tube de l'automne est en panne. Battu à domicile par le mal classé Montpellier (1-2), vendredi 8 mars en ouverture de la 25e journée de Ligue 1, l'OGC Nice vient d'enchaîner un sixième match d'affilée sans victoire en championnat. Le Gym, pourtant leader durant deux journées à l'automne, puis solide dauphin du PSG à la mi-saison, n'est plus que l'ombre de lui-même. Actuellement cinquième, il pourrait glisser au sixième rang à la fin du week-end.

Vendredi, les Niçois ont cédé dès les premières minutes. Symbole de cette fébrilité, Jean-Clair Todibo a marqué contre son camp sans réelle opposition (10e, 0-1), une erreur étonnante pour un défenseur habituellement sûr. Les Niçois ont ensuite subi un pénalty transformé par Téji Savanier (42e, 1-2), sanctionnant une main de Gaëtan Laborde et rendant anecdotique l'égalisation rapide de Jérémie Boga (12e, 1-1).

Une apathie défensive à des années-lumière de l'excellent début de saison des Niçois, ultra solides à défaut d'être flamboyants. Alors qu'ils avaient seulement encaissé 11 buts sur leurs 20 premiers matchs, les Azuréens en ont pris huit lors de leurs cinq dernières sorties. Cette défaite face à une équipe de Montpellier barragiste avant la rencontre (désormais 12e avec un match en plus), ne fait pas avancer les joueurs de Francesco Farioli, désormais sous la menace de Lens, qui reçoit Brest samedi (21 heures).

Tension en tribune

Mais plus que le rendu sportif, la rencontre a surtout été marquée par une grande tension. Accueillis par une banderole hostile ("Pas une année de plus sans l'Europe : bougez-vous !" – même si le Gym n'a joué que cinq fois la Coupe d'Europe en 25 ans), les Niçois ont paru nerveux sur le terrain et s'en sont pris à plusieurs reprises à l'arbitre ou à leurs adversaires, notamment à la pause. A la fin de la rencontre, Todibo a été invectivé par plusieurs supporters, l'exhortant à "mouiller le maillot". Une demi-heure après la rencontre, le défenseur était encore en vive discussion avec quelques membres de la Tribune populaire sud.

Dans cette atmosphère étrange, on en oublierait presque que Nice n'est pas distancé dans la course à la Ligue des champions, à neuf matchs de la fin de la saison. Ou bien que le Gym, malgré des moyens financiers conséquents apportés par son propriétaire Ineos, ne visait pas forcément les sommets de Ligue 1 cette saison. Et, pour finir, que les Aiglons s'apprêtent à disputer un quart de finale de Coupe de France à Paris, mercredi

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