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Le PSG reprend le pouvoir face à un OM combatif

Dans un choc qui a tenu toutes ses promesses, le Paris Saint-Germain est venu à bout de l'Olympique de Marseille (2-3), en clôture de la 31e journée. Après un début de rencontre haletant, les deux équipes ont livré une belle prestation, chacune avec ses qualités. Mené par deux fois sur des buts de Gignac, le PSG est revenu à chaque fois au score, inscrivant notamment deux buts en deux minutes au retour des vestiaires. Le PSG se retrouve de nouveau leader, avec un point d'avance sur Lyon, et donc cinq sur l'OM. Seule ombre au tableau parisien, les blessures de David Luiz et Thiago Motta.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
Blaise Matuidi s'est surpassé lors de cet OM-PSG (BORIS HORVAT / AFP)

Le tifo géant de l'OM

 Le ton était donné par les spectateurs du Vélodrome qui mettaient une ambiance phénoménale dans leur nouvelle enceinte, et affichaient un remarquable tifo aux couleurs de l'OM. Au-delà de l'inimitié qui sévit depuis les années 1990 entre les deux équipes, ce match pouvait s'avérer décisif pour la course au titre, ce qui n'avait plus été le cas depuis un certain nombre d'années dans un OM-PSG. Désireux de presser leurs adversaires, les Phocéens se montraient plus agressifs, parfois un peu trop à l'image de Romao qui recevait déjà un jaune en moins de dix minutes.

Gignac ouvre le score 

Gignac a marqué contre le PSG

Profitant d'un marquage individuel trop lâche, Pastore profitait d'un bel espace mais sa frappe était trop croisée pour inquiéter Mandanda (12e). L'OM qui n'a plus battu le PSG depuis le 27 novembre 2011 (3-0 à Marseille) peinait à conserver le ballon, alors que les Parisiens démontraient leur habileté technique. A trop vouloir défendre, les hommes de Marcelo Bielsa peinaient à construire la moindre action. Mais poussés par leur public, les Marseillais ouvraient le score à la suite d'un une-deux longue distance entre Payet et Gignac, conclu par ce dernier de la tête (1-0, 31e).

David Luiz blessé 

Laurent Blanc faisait grise mine, et pour ne rien arranger, David Luiz se faisait un claquage à la cuisse gauche dans la minute suivante, le Brésilien était alors remplacé par Van Der Wiel. Alors que ce match avait mis un certain temps à trouver un rythme, le jeu s'intensifiait et sur une superbe frappe enroulée du droit de Matuidi (qui est gaucher), le cuir allait se loger dans la lucarne opposée des cages de Mandanda (11, 35e). Mais rien n'était joué, et sur une perte de balle de Pastore, Gignac était lancé idéalement dans la profondeur, pour tromper une deuxième fois Sirigu (2-1, 43e). Le natif de Martigues passait même tout près d'un triplé sur une tête enlevée au dernier moment par le portier italien.

Deux buts en de​ux minutes pour le PSG 

Matuidi félicité par ses coéquipiers du PSG

Le discours de Laurent Blanc et les discussions entre les joueurs parisiens allaient rapidement porter leurs fruits. Plus entreprenant, le PSG égalisait rapidement (2-2, 49e) par l'intermédiaire de Marquinhos qui profitait d'un cafouillage après un coup franc d'Ibrahimovic (assez peu en verve). Le Vélodrome accusait le coup et était douché sur un troisième but, cette fois contre son camp de Morel (2-3, 51e), qui sentait l'international suédois juste derrière lui. Le scénario aurait pu être encore plus fou si l'arbitre M. Buquet avait sifflé la main de Marquinhos dans la surface (55e), mais il en décidait autrement malgré la fureur du stade.

Le titre s'éloigne pour l'OM 

Payet entouré par les Parisiens

Les Phocéens reprenaient malgré tout quelques couleurs et les changements opérés par Bielsa (Thauvin, Gignac, puis Ayew remplacés par Ocampos, Batshuayi et Alessandrini) redonnaient un peu de vie au jeu offensif de l'OM. Mais si Zlatan Ibrahimovic passait à côté de son match, le PSG restait toujours aussi dangereux, et Mandanda devait s'employer une énième fois, notamment sur une frappe de Lavezzi (entré en jeu à la place de Cavani). Mais malgré l'envie d'aller chercher le point du match nul, et de rester ainsi dans la course au titre, les Marseillais devaient se résoudre à une nouvelle défaite face au PSG. Le club de la capitale qui devait par ailleurs déplorer la blessure de Thiago Motta, en profitait pour reprendre les commandes du championnat de Ligue 1, avec un point d'avance sur Lyon, et cinq sur son grand rival. Ayew qui ne décolérait pas au coup de sifflet final, recevait même un deuxième jaune pour avoir protester de manière trop véhémente. L'OM ne pouvait sortir que frustrer d'une telle rencontre.

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