L’OM continue de planer sur la Ligue 1
Des après-midi comme celle-ci, Marseille en redemande. Record d’affluence au Vélodrome (61846 spectateurs), match plaisant et offensif, notamment en première mi-temps, première place du Championnat confortée, record du club en termes de victoires consécutives égalé… Marcelo Bielsa, qui a bien fait rire le banc olympien en oubliant le verre plein de café posé sur sa fameuse glacière au moment de s’y asseoir au retour des vestiaires, peut tirer un premier bilan très favorable de ses dix premiers matches en Ligue 1. Mais sur une telle lancée, le technicien argentin ne s’en contentera pas.
Ce dimanche, l’OM a une nouvelle fois donné le ton du match dès les premières minutes de jeu, en se projetant sans retenue vers l’avant. La première grosse occasion était pourtant toulousaine : à la 5e minute de jeu, Mandanda repoussait sur sa propre barre transversale la déviation de Martin Braithwaite. "Si on marque, ce n’est pas le même match", reconnaîtra Adrien Regattin à la fin de la rencontre. Car dans la foulée de cette tentative, les Toulousains, bien qu’entreprenants, passaient une très mauvaise demi-heure.
Et de dix pour Gignac!
Faisant preuve de toujours d’allant offensif, l’OM concrétisait sa domination sur coup de pied arrêté. Dimitri Payet déposait son centre sur l’épaule de Nicolas Nkoulou qui, parfaitement lancé, propulsait le cuir au fond des filets (19’). Et si Thauvin manquait de marquer le but du K.O trois minutes plus tard, André-Pierre Gignac s’en occupait après la demi-heure de jeu. A la suite d’une magnifique construction collective à une touche de balle, Bernard Mendy adressait dans son couloir gauche un bon centre, repoussé par Yago, mais qui retombait dans les pieds du meilleur buteur de Ligue 1 qui concluait en force. Sa dixième réalisation de la saison !
La deuxième période était beaucoup moins animée et plus hachée, et même si Payet (51’) et Barrada (90’) ont bien failli aggraver la marque, les Toulousains, qui n'avaient plus perdu depuis la 5e journée ont aussi su se montrer dangereux et provocateurs en contre. Bielsa aura là l’occasion de rappeler à ses joueurs que rien n’est acquis et que tout est encore perfectible. Ils le savent : le plus dur reste à venir, et le déplacement à Lyon dimanche prochain, suivi du déplacement à Paris dans deux semaines, sont là pour en attester.
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