Coupe du Roi : Real-Atlético, un retard à combler
Deux buts. Ce soir (20h00), le Real Madrid doit remonter deux buts pour forcer les portes des quarts de finale de la Coupe du Roi. La mission est, a priori, dans les cordes des Merengue. Sauf qu’en face, c’est son voisin de l’Atlético qu’ils devront renverser au Bernabeu. Pas une mince affaire quand on sait que le champion d’Europe n’a gagné aucune de ses quatre dernières confrontations contre le champion d’Espagne en titre. Quand on sait, aussi, qu’avant de trébucher à Vicente-Calderon, il y a huit jours (2-0), le Real avait vu son impressionnante série de vingt-deux succès consécutifs prendre fin à Valence (2-1).
Mais tous ces éléments contraires, le Real s’en moque. Persuadé, comme l’indiquait Raphaël Varane ce week-end, que la Casa Blanca "peut remonter (son) retard en Coupe avec l'appui du public et en affichant beaucoup d'envie". "Les encouragements des supporters, leur faim de victoire nous motivent énormément", annonce le Français, probable titulaire au sein de la défense merengue.
Ancelotti : "L’Atlético, c’est la meilleure organisation défensive d’Europe"
En conférence de presse, Carlo Ancelotti a relayé la détermination de ce joueur. L’entraîneur italien a beau être conscient qu’il se frottera à "la meilleure organisation défensive d’Europe", il "sait comment jouer contre l’Atlético Madrid". La recette tient en ces quelques directives : "Faire un match avec beaucoup d’intensité, avec la tête froide, avec confiance", mais aussi "être précis dans (nos) passes".
Comme samedi dernier, lorsque le leader de la Liga s’est refait une santé contre l’Espanyol Barcelone (3-0). Depuis, Cristiano Ronaldo a glané son troisième Ballon d’Or, qu’il aura à cœur de célébrer dignement. Et l’Atlético s’est incliné au Camp Nou, chez le Barça de Lionel Messi (3-1).
"Esprit de Juanito", es-tu là ?
Comme si ça ne suffisait pas à entretenir l’espoir d’une remontada, le club aux dix-neuf Coupes du Roi pourra s’appuyer sur son glorieux passé, riche en renversements spectaculaires. Ce fut le cas en mai dernier, en finale de la Ligue des champions… face à ce même Atlético (4-1 a.p.). C’était déjà le cas dans les années 1980, lorsque le Real était animé par l’"esprit de Juanito". Sa rage de vaincre déplaçait les montagnes. "Quatre-vingt dix minutes au Bernabeu sont très longues", avait lancé un jour à ses adversaires le bouillant attaquant espagnol, tragiquement décédé en 1992 dans un accident de la route.
A l’image de Juanfran, les Colchoneros se savent attendus de pied ferme. "Le Real va vouloir renverser la confrontation, mais nous ne le permettrons pas. Je suis convaincu que nous allons nous qualifier." Se qualifier pour, ensuite, croiser la route du Barça. A moins d’un cataclysme, les Blaugrana seront au rendez-vous des quarts, les 21 et 28 janvier : ce soir (22h00), ils iront à Elche avec cinq buts d’avance.
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