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Coupe du Roi: L'Atlético mate le Real Madrid

Le Real Madrid a concédé sa deuxième défaite consécutive en s'inclinant ce mercredi soir (2-0) à Vicente-Calderon contre le rival madrilène, l'Atlético. Quatre jours après leur échec à Valence (2-1) en Liga, les hommes de Carlo Ancelotti sont de nouveau tombés, cette fois dans ce huitième de finale aller de la Copa del Rey. Après une première période bien maîtrisée, les Merengue ont encaissé deux buts signés Raul Garcia (58e sur penalty) et Jose Maria Gimenez (76e, de la tête). Le retour sera dur pour le la Maison Blanche.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Raul Garcia (Atlético Madrid) heureux (DANI POZO / AFP)

C'était la première fois depuis plus de sept ans que Torres portait le  maillot de l'"Atleti" au stade Vicente-Calderon. Et même si "El Niño" a semblé  loin de son rendement passé, Raul Garcia sur penalty (58) et José Maria Gimenez  sur corner (76) ont eu raison du Real, qui devra cravacher  la semaine  prochaine au stade Bernabeu. Cette défaite fait mal au Real, la deuxième de rang en 2015 après une folle  série en 2014 de 22 victoires consécutives en compétition, qui semblait ne  jamais devoir s'arrêter. 

C'était sans compter sur Valence le week-end dernier en Championnat (2-1),  et surtout sur l'Atletico mercredi, toujours surmotivé face à son encombrant  voisin qui l'avait battu sur le fil en finale de la dernière Ligue des  champions (4-1 a.p.). Entre le champion d'Europe et le champion d'Espagne, on s'attendait à de  chaudes retrouvailles mais le match n'a distillé les frissons qu'au  compte-goutte. On a certes vu dès la 1re minute une parade exceptionnelle du gardien  slovène Jan Oblak sur une tête de Sergio Ramos, mais les deux équipes se sont  longtemps neutralisées.

La maladresse de Torres​

Côté Real, l'absence de Cristiano Ronaldo s'est ressentie: le double Ballon  d'Or portugais avait été laissé sur le banc en prévision d'un mois de janvier  très chargé, et son entrée à l'heure de jeu n'a rien apporté. En son absence, Gareth Bale, critiqué pour son manque d'altruisme à  Valence, a encore manqué une grosse occasion (51e) qui n'améliorera pas sa cote  dans la presse madrilène. 

L'Atletico n'a pas été si dangereux que ça non plus, malgré la présence en  pointe de l'icône Torres, titulaire pour son tout premier match depuis son  retour dans son club formateur. Il a montré de la bonne volonté mais toutes ses prises de balle ont été  d'une rare maladresse: passes manquées, contrôles approximatifs, dribbles  poussifs... 

Et même s'il est sorti à l'heure de jeu, accompagné d'un chant en son  honneur, son évident manque de confiance laisse entrevoir le chemin qui lui  reste à parcourir. A l'inverse, Antoine Griezmann a confirmé sa récente montée en puissance:  le Français s'est montré le plus dangereux de son équipe (14, 50) et sa  vivacité a souvent donné le tournis au Real, comme sur ce ballon chipé plein  axe à son compatriote Raphaël Varane, qui s'en est sorti d'un tacle splendide  (22e). 

C'est finalement une faute de Sergio Ramos sur Raul Garcia qui a permis à  l'Atletico de prendre l'avantage (58), avant que l'épatant Gimenez ne double la  mise d'une belle tête sur corner (76e). En quatre derbies cette saison, voici l'Atletico toujours invaincu face à  l'ogre "merengue", qu'on disait pourtant irrésistible il y a quelques semaines.  Un tableau de chasse très encourageant pour les "Colchoneros" avant d'aller  défier dimanche en Liga un FC Barcelone en pleine crise interne.

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