Viol en réunion : Gomis pas mis en examen mais placé sous statut de témoin assisté
Les footballeurs Bafétimbi Gomis, de l'Olympique lyonnais, et Yohan Benalouane, ont été entendus comme témoin assisté et n'ont pas été mis en examen. Ils sont ressortis libres du tribunal.
L'attaquant de l'Olympique lyonnais Bafétimbi Gomis et Yohan Benalouane ont été placé sous le statut de témoin assisté, sans contrôle judiciaire, vendredi 15 juin en début de soirée. Ce statut est intermédiaire entre celui de simple témoin et la mise en examen.
L'avocat de Gomis, Me Jean-Félix Luciani, a assuré à la presse "qu'il n'y a aucune mesure de contrainte contre lui. Cela va permettre à l'enquête de continuer sereinement et à la présomption d'innoncence de M. Gomis de trouver pleinement application". Gomis et l'ancien joueur stéphanois Yohan Benalouane étaient en garde à vue depuis mercredi.
"M. Gomis a été placé sous statut de témoin assisté. Il n'a pas été mis en examen. Il n'y a aucune mesure de contrainte contre lui. Cela va permettre à l'enquête de continuer sereinement et à la présomption d'innoncence de M. Gomis de trouver pleinement application", a déclaré à la presse l'avocat du joueur, Me Jean-Félix Luciani, à sa sortie du bureau du juge d'instruction lyonnais en charge de l'enquête. Dans l' après-midi, le parquet avait ouvert une information judiciaire pour "viol par pluralité d'auteurs", requérant le placement sous contrôle judiciaire des deux hommes.
La victime réitère qu'elle a été victime d'agression
Une femme de 38 ans s'est présentée à la police mercredi matin pour porter plainte pour "viol en réunion" à l'encontre des deux joueurs. Elle assure avoir été abusée dans la nuit de mardi à mercredi au domicile de Bafétimbi Gomis, au terme d'une soirée arrosée. Les deux hommes clament leur innocence, assurant que les relations sexuelles effectivement consommées pendant la nuit étaient consenties.
Leur accusatrice ne parle pas de violences physiques mais de contrainte morale. Selon Me Valérie Saniossian, l'avocate de la plaignante, cette dernière "réitère qu'elle a été victime d'agression". "C'est clair, il y a eu viol. La justice fait preuve de prudence, on en prend acte. Le statut de témoin assisté peut évoluer. J'ai confiance dans ce que l'enquête pourra révéler", a-t-elle déclaré devant la presse, refusant de s'exprimer sur le fond du dossier.
Mercredi, une perquisition dans l'appartement lyonnais de Bafétimbi Gomis n'a pas apporté d'éléments éclairant l'enquête. La plaignante a été confrontée aux deux hommes à l'hôtel de police jeudi soir. L'enquête se poursuit et se concentre désormais sur l'existence d'un enregistrement vidéo des faits incriminés réalisé à partir du téléphone portable de l'un des joueurs.
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