Incidents OM-OL : retour sur les événements en marge de l’Olympico
Le visage de l'entraineur lyonnais, Fabio Grosso, est en sang. Il était à l’intérieur du bus caillassé. À l’intérieur des travées du Stade Vélodrome (Bouches-du-Rhône), des saluts nazis et des cris de singe se font entendre. Dimanche 29 octobre, le football français a-t-il connu des violences inédites ? Peu avant 20 heures, le car qui transporte des supporters lyonnais est pris pour cible. Des individus, pour la plupart cagoulés, jettent des bouteilles en verre et des fumigènes sur les vitres. Quelques minutes avant, c’est le car des joueurs de l’OL qui est attaqué.
Quelles responsabilités ?
Fabio Grosso est blessé, il est pris en charge immédiatement à son arrivée au stade. À 20h41, le match est annulé et dans le stade, certains supporters lyonnais dérapent : saluts nazis, cris de singe. Lundi 30 octobre au soir, deux enquêtes sont ouvertes : l’une pour incitation à la haine raciale et l’autre pour violence volontaire. Sur les faits commis à l’intérieur du stade, les clubs sont, en théorie, responsables. Pour les faits commis à l’extérieur du stade, en principe, les clubs ne sont pas responsables. Pour la LFP, "il faut des sanctions fortes".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.