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FIFA : Platini admet qu'il n'y a pas eu de contrat écrit avec Blatter

Dans une interview au journal Le Monde, Michel Platini évoque un accord "d'homme à homme" concernant le versement controversé de 1,8 million d'euros que lui a fait le président de la FIFA, Sepp Blatter en 2011. A la veille d'une réunion extraordinaire de l'instance mondiale du foot, Michel Platini, suspendu pour 90 jours, tient à faire entendre "sa" vérité.
Article rédigé par Fabrice Abgrall
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Michel Platini évoque un contrat "d'homme à homme" avec Blatter © REUTERS/Eric Gaillard)

Michel Platini regrette tout d'abord d'avoir été suspendu autant de jours que Sepp Blatter."Je trouve honteux  d'être traîné dans la boue et d'être mis dans le même sac que les autres", déclare-t-il dans les colonnes du Monde. L'ex-président de l'UEFA espère que la commission des recours donnera sa réponse assez vite afin qu'il puisse présenter sa candidature à la tête de la FIFA. Si son appel est rejeté, Michel Platini confirme qu'il saisira le Tribunal arbitral du sport. 

Tout est légal, assure Platini 

Sur les 1,8 million d'euros qu'il a touchés en 2011 pour un travail de conseiller fourni auprès de Sepp Blatter neuf ans plus tôt, l'ex-star des Bleus affirme que tout est légal. Certes, il n'y a pas eu de contrat écrit, mais en droit suisse, assure-t-il, "un contrat oral vaut comme un contrat écrit. (...) C'était un truc d'homme à homme !"  Et Platini d'ajouter : "La FIFA a payé sans problème  et j'ai même payé des impôts sur cette somme."   Il regrette simplement de ne pas avoir demandé à l'époque une reconnaissance de dette, car "rien de tout cela ne serait arrivé" .

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Michel Platini fait un lien entre sa candidature et la révélation de ce versement. "J'ai des doutes, précise-t-il, tout est sorti à partir du moment où j'ai demandé la démission de Blatter et où j'ai été candidat."  L'ancien numéro 10 de l'équipe de France espère simplement que personne ne l'empêchera de se présenter à l'élection : "Je n'aime pas perdre, surtout pour une affaire qui n'en est pas une", conclut-il.

"Il est évident que Michel Platini est affecté par cette histoire (...) mais il est combatif", raconte la journaliste Raphaëlle Bacqué, qui l'a interviewé pour Le Monde

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