FIFA : le prince Ali exige le report de l'élection à la présidence
Le prince Ali n'a décidément pas apprécié le refus de la Fédération internationale de football de mettre en place des isoloirs transparents lors du vote. La FIFA a en effet joué la montre et a refusé de se prononcer sur cette question avant l’élection. Le prince jordanien avait pourtant été jusqu'à proposer de les financer par ses propres moyens, ces isoloirs représentant pour lui le seul moyen de s'assurer que les présidents de fédération appelés à élire le futur patron du foot mondial votent en leur âme et conscience.
Limiter la corruption
De son côté, la FIFA a réagi en demandant aux votants de laisser leur téléphone au moment de remplir leur bulletin, afin de les empêcher de photographier leur vote ou d’immortaliser tout moyen de preuves. Cette recommandation a été faite vraisemblablement pour éviter toute pression ou vote acheté de dernière minute, afin de lutter contre la corruption au sein d’une instance qui a perdu sa crédibilité, et qui est ébranlée depuis des mois par des affaires de scandales.
Le prince Ali, déjà battu ?
A trois jours du scrutin, le prince Ali se sait peut-être déjà perdant, car les grands favoris sont le cheikh Salman, président de la confédération asiatique, et Gianni Infantino, le numéro deux de l’UEFA. C’est donc en désespoir de cause que le prince Ali, candidat malheureux face à Sepp Blatter en mai dernier lors de la dernière élection, a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) avec cette demande de report de l’élection prévue ce vendredi. Le TAS de Lausanne se prononcera sur sa demande ce jeudi.
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